abusesaffiliationarrow-downarrow-leftarrow-rightarrow-upattack-typeburgerchevron-downchevron-leftchevron-rightchevron-upClock iconclosedeletedevelopment-povertydiscriminationdollardownloademailenvironmentexternal-linkfacebookfiltergenderglobegroupshealthC4067174-3DD9-4B9E-AD64-284FDAAE6338@1xinformation-outlineinformationinstagraminvestment-trade-globalisationissueslabourlanguagesShapeCombined Shapeline, chart, up, arrow, graphLinkedInlocationmap-pinminusnewsorganisationotheroverviewpluspreviewArtboard 185profilerefreshIconnewssearchsecurityPathStock downStock steadyStock uptagticktooltiptwitteruniversalityweb
Article

5 Mai 2014

Auteur:
Aly Sagne, Pambazuka (Royaume-Uni)

Entreprises et droits de l’homme : Le silence coupable des dirigeants africains !

Bientôt trois ans que les Nations Unies (NU) ont adopté les Principes directeurs des Nations Unies sur les entreprises et les droits de l’homme : Cadre de référence "Protéger, respecter et réparer". Sur le continent africain, sa mise en œuvre ne semble guère être à l’ordre du jour. En effet, il n’y a aucun signe qui laisse apparaître une quelconque volonté de nos dirigeants. Ni les discours officiels, ni la presse, ne font référence à cet instrument international, fruit d’un long processus de consultations et de négociations. Notre continent serait-il entrain de dormir encore ? Aujourd’hui encore, aucune décision politique n’a encore vu le jour en Afrique en général et au Sénégal en particulier...De façon générale, la problématique des entreprises et des droits de l’homme n’est pas d’actualité, malgré l’existence de faits compromettants qui devraient pousser les autorités et l’ensemble des acteurs de tous bords à réagir...Donc à l’instar de la plupart des gouvernements africains, le Sénégal est loin de passer à l’action. Donc sur le plan juridique, je n’ai pas connaissance d’une quelconque initiative allant dans le sens d’intégrer ces normes dans notre législation, encore moins d’élaborer un Plan d’action national...A Diogo dans la région de Thiès, des paysans victimes de perte de terres et de moyens de subsistances ont été arrêtées et envoyés en prison pour avoir juste opposé un niet catégorique à "l’accaparement" de leurs champs par une entreprise minière. [Fait référence à Coca Cola, BP et General Electric].