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Article

23 Jul 2014

Auteur:
RFI

La Côte d'Ivoire veut améliorer la traçabilité de son diamant

"La Côte d’Ivoire veut une meilleure traçabilité du diamant", 22 juillet 2014

Après la levée de l’embargo sur le diamant en Côte d’Ivoire, le pays veut oublier les années de « diamants du sang », et passer à une exploitation qui assure un meilleur développement. Un nouveau projet destiné à renforcer une meilleure traçabilité de la production de ces pierres précieuses a été lancé...Le projet sur les droits de propriété et développement du diamant artisanal (DPDDA) « vise essentiellement à augmenter le volume de diamant artisanal qui entre dans la chaîne légale », selon le ministre de l’Industrie et des Mines...[qui] a annoncé que les « premiers bureaux d’achats, en vue de compléter la chaîne de traçabilité du diamant par l’exportation » seront ouverts avant la fin de cette année...Coût du projet, co-financé par les Etats-Unis et l’Union européenne : deux millions de dollars par an. Un projet qui devrait durer cinq ans, avec l’objectif de former 2 500 producteurs artisanaux aux techniques de commercialisation...« Les progrès et les leçons tirées de l’exploitation artisanale dans le diamant nous seront fort utiles pour la mise en œuvre de notre stratégie de rationalisation de l’orpaillage, l’exploitation artisanale de l’or [qui]...est un défi environnemental, physique et social que nous devons résolument relever », explique le ministre de l’Industrie et des Mines...Le Conseil de sécurité de l’ONU a levé il y a trois mois un embargo qui frappait les diamants bruts de Côte d’Ivoire. Un embargo décrété en 2005 parce que ces « diamants du sang » alimentaient l’ex-rébellion des Forces nouvelles, qui contrôlait le nord du pays depuis son coup d’Etat manqué de 2002 contre Laurent Gbagbo. L’extraction artisanale du diamant ferait vivre aujourd’hui entre 200 000 et 300 000 Ivoiriens.