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Article

21 Mai 2015

Auteur:
Joseph E. Stiglitz, Université de Columbia, dans les Echos (France)

Un prix Nobel d’économie met en garde contre les accords commerciaux multilatéraux protégeant les entreprises aux dépens des politiques sanitaires et environnementales des états

« La discrète prise de pouvoir des grandes entreprises », 21 mai 2015 [abonnement]

Les Etats-Unis et le reste du monde sont engagés dans un grand débat sur les nouveaux accords commerciaux, souvent appelés « accords de libre-échange ». En fait, il s'agit d'accords commerciaux façonnés pour répondre aux intérêts des grandes entreprises…Washington exige que des dispositions concernant la protection des investisseurs figurent dans les accords de partenariat comme le TPP [Partenariat transpacifique]…Ce sont les dispositions les plus inéquitables et les plus malhonnêtes de ces accords…Elles ont pour véritable objectif d'éviter qu'une réglementation sur la santé, l'environnement, la sécurité ou même la finance ne puisse nuire aux intérêts des entreprises. Elles les autorisent à poursuivre les Etats et à exiger d'être totalement indemnisées pour toute baisse de leurs bénéfices attendus liée à un changement de réglementation…[L]es nouveaux accords commerciaux prévoient un arbitrage privé, non-transparent et très coûteux…Seules les entreprises peuvent entamer des actions en justice. Les citoyens, les syndicats et les associations de la société civile n'y sont pas autorisés, ils ne disposent d'aucun recours en cas de violation par les entreprises de leurs engagements, par exemple, en matière de conditions de travail ou de protection de l'environnement…[Fait référence à Philip Morris]