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المقال

22 مارس 2018

الكاتب:
Adam Eugene, Agence Afrique (Maroc)

La FEC défend les intérêts de la RDC face aux géants miniers internationaux

La Fédération des Entreprises du Congo (FEC) a accusé mercredi, les sept entreprises internationales minières qui se sont retirées de la République démocratique du Congo (RDC), de n’avoir pas suffisamment défendu leurs intérêts durant la période de révision du Code minier, déplorant leur attitude égoïste qui ne tient pas aussi compte des intérêts du pays.« La FEC déplore une attitude qui méconnaît les intérêts du pays dans lequel ils opèrent, pour ne se préoccuper que de leurs seuls intérêts, dans une conjoncture qui devrait pourtant être favorable à tous », a expliqué le patronat qui mentionne aussi que «l’attitude de ces entreprises n’est pas conforme au respect que tout acteur se doit d’avoir vis-à-vis du pays dans lequel il opère ». La Fédération dit avoir mené des actions en faveur de ses membres. Elle cite, entre autres, l’exonération des entreprises minières de l’Impôt minimum sur les Bénéfices et Profits (IBP), ainsi que le principe de remboursement de crédit TVA aux sociétés minières membres de la FEC par le mécanisme de compensation avec d’autres paiements à l’Etat congolais. Le patronat affirme ne pas comprendre «l’obstination des entreprises minières à vouloir défendre des régimes préférentiels (…) dont ils sont les seules à bénéficier en RDC ». Les sept poids lourds du secteur minier en RDC, dont Glencore, qui produisent 85 % de cuivre, de cobalt et d’or du pays, mécontents du nouveau code minier promulgué le 9 mars par le président Joseph Kabila, avaient exprimé leur colère en claquant la porte de l’organisation patronale. Le nouveau code qui a remplacé celui de 2002 jugé trop favorable aux investisseurs étrangers, prévoit, parmi tant d’autres mesures, une hausse des redevances de 2 % à 3,5 % sur les minerais classiques et jusqu’à 10 % sur les minerais stratégiques comme le cobalt. Après la promulgation de la nouvelle loi, les autorités de Kinshasa avaient prévu, en concertation avec les entreprises minières, la mise en place d’un « groupe de travail » pour examiner leurs préoccupations à partir du vendredi 23 mars. 

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