...Ali Idrissa, qui dirige au Niger, «Publiez ce que vous payez» et le Rotab, le Réseau des organisations pour la transparence et l'analyse budgétaire, donne son point de vue sur...[le partenariat entre le Niger et Areva dans une interview accordée à RFI]...[Pour lui] "c'est un partenariat très déséquilibré...[que les] acteurs de la société civile nigérienne...[ont] toujours dénoncé...Cent millions d’euros [que Areva verse en dividendes et en retombées fiscales], ça représente quoi, par rapport au budget national de notre pays ? Moins de 5,8 %. L’arachide, le bétail et d’autres produits exportés par le Niger, rapportent plus au Niger que l’uranium. Vous voyez bien, on est très loin du compte pour pouvoir dire qu’on profite largement de ces ressources !...Mais tout est dans le contrat. Le déséquilibre créé dans le cadre de ce contrat qui fait en sorte que le Niger ne dise rien de ses ressources naturelles. On doit donc revisiter, sinon renégocier ce contrat...Pourquoi le Niger ne peut pas être aussi actionnaire d’Areva ?"