Total assure que son projet pétrolier ougando-tanzanien n’affectera pas l’environnement
Plusieurs rapports de Total ont été récemment publiés en réponse aux questions posées sur les dommages sociaux et environnementaux du projet de développement pétrolier en Ouganda et le pipeline EACOP. Les documents qui ont été validés par des tiers indépendants, mettent en exergue les plans d’action sociaux et environnementaux que la société mettra en œuvre pour assurer la fiabilité de l’opération.
Les organisations de protection de l’environnement s’inquiètent notamment de l’exploitation du pétrole de la zone de Tilenga, qui est en partie située dans le parc national de Murchison Falls. C’est la plus grande zone de conservation animale d’Ouganda. Elles craignent également que la ligne de transport du brut vers la Tanzanie (EACOP) affecte l’environnement le long des écosystèmes sensibles de la région.
Dans l’un de ces rapports, Total assure que ces projets seront menés en conformité avec les normes environnementales strictes de la Société financière internationale (SFI).
« Nous reconnaissons que les projets Tilenga et EACOP représentent des enjeux sociaux et environnementaux importants, que nous prenons en compte de manière responsable. Nous mobilisons des ressources importantes pour que ces projets soient menés de manière exemplaire et créent de la valeur pour les populations des deux pays […]. L’engagement de Total est de répondre à toutes les questions et d’assurer une totale transparence sur les études menées et celles des tiers indépendants, ainsi que sur les actions entreprises en conséquence », a déclaré Patrick Pouyanné, PDG de Total.
Par ailleurs, le responsable a indiqué que la société va limiter volontairement l’empreinte du projet Tilenga dans le parc des chutes de Murchison. En effet, l’autorisation gouvernementale d’exploitation dans le parc lui permet de couvrir près de 10 % de la zone protégée, mais Total n’en développera que 1 % et les zones non développées seront volontairement cédées sans délai.
Il y a quelques jours, plusieurs ONG internationales ont fait pression sur les bailleurs de fonds du projet afin qu’ils s’en retirent.