Un traité international pour dire stop à l'impunité des multinationales
…Pour la troisième fois (deux cycles de négociation ont déjà eu lieu en 2015 et 2016), les États se réunissent jusqu’au 27 octobre, à l’ONU à Genève, pour tenter de négocier un traité international qui contraindrait les multinationales à davantage de respect des droits humains. C'est une étape décisive car ceux-ci vont plancher pour la première fois sur un texte déjà rédigé proposé par l'Équateur…
[La loi française sur le devoir de vigilance] pourrait peser dans le sens d'un traité international. Car les multinationales hexagonales, qui à l'époque des discussions à l'Assemblée et au Sénat craignaient d'être désavantagées, ont désormais tout intérêt à ce que toutes les entreprises transnationales soient logées à la même enseigne. Et les lobbys qui ont tant bataillé pour bloquer l'adoption de la loi française pourraient bien user de leur influence pour défendre, cette fois-ci, un texte qui mettrait tout le monde sur le même plan.
[Fait référence à Auchan, Camaïeu (filiale de Cinven), Carrefour, Nike, Perenco]