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Artículo

6 Jun 2024

Autor:
Amnesty International

Amnesty somme la FIFA de protéger les droits humains pour les Coupes du Monde 2030 et 2034

" Monde. Il faut que la FIFA protège les droits humains en obtenant des engagements contraignants de la part des candidats à la Coupe du monde 2030 et 2034- nouveau rapport" 6 Juin 2024

Il faut que la Fédération internationale de football association (FIFA) veille de manière rigoureuse et transparente à ce que les candidatures à l’organisation des éditions 2030 et 2034 de la Coupe du monde masculine prévoient une protection complète des droits humains et qu’elle rejette toute proposition risquant d’entraîner une nouvelle fois des atteintes qui entacheraient le plus grand événement sportif au monde, a déclaré Amnesty International dans un rapport publié le 6 juin.

Ce rapport, intitulé Un jeu dangereux ? Les risques liés aux éditions 2030 et 2034 de la Coupe du monde de la FIFA en matière de droits humains, évalue les risques pour les droits fondamentaux que comportent les différentes candidatures – une proposition conjointe de l’Espagne, du Maroc et du Portugal, avec des matchs prévus également en Argentine, au Paraguay et en Uruguay pour la phase finale de la Coupe du monde 2030, et une proposition de l’Arabie saoudite pour accueillir le tournoi en 2034. Les candidatures détaillées, y compris les stratégies relatives aux droits humains, doivent être présentées à la FIFA aux fins de leur examen dans les prochaines semaines, et cette instance indiquera les pays retenus en décembre.[...]

Andrea Florence, directrice de la Sport & Rights Alliance, une coalition à laquelle participe Amnesty International et qui fait campagne en faveur des droits humains dans le sport, a déclaré :

« Avant d’attribuer l’organisation d’un quelconque tournoi, la FIFA doit passer des accords contraignants en matière de droits humains qui protègent pleinement les travailleuses et travailleurs, les populations locales, les joueurs et les fans, y compris contre les atteintes et la discrimination visant des minorités raciales ou religieuses, les femmes ainsi que lesbiennes, gays et personnes bisexuelles, transgenres et intersexes (LGBTI). »

La FIFA a insisté pour que les candidats consultent des organisations de la société civile, notamment des groupes de défense des droits humains, mais ceux-ci ne l’ont pas fait. Elle n’a pas répondu aux demandes d’Amnesty International, qui souhaitait s’entretenir avec des consultant·e·s participant à l’examen des candidatures sous l’angle des droits fondamentaux. Le fait que la FIFA n’ait pas veillé pleinement à ce que les droits humains soient protégés avant de choisir les pays hôtes de la plupart des éditions précédentes de la Coupe du monde a facilité les atteintes. Lors de la phase finale de l’édition 2022 au Qatar, des travailleuses et travailleurs participant au déroulement du tournoi ont subi de graves préjudices, certains ont même été blessés ou sont morts.