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Artículo

3 Ago 2023

Autor:
Florence Santrot, We Demain

Des ONG dénoncent des programmes de reprise de vêtements "trompeurs" de grandes marques

« Fast fashion et seconde main : un jeu de dupes révélé par des trackeurs », 3 aout 2023.

[La Fondation Changing Markets, Zero Waste France et Zero Waste Alliance Ukraine] ont ciblé H&M, C&A, Primark, Zara, Nike, Uniqlo, Mark & Spencer, The North Face, Boohoo, New Look. Ces enseignes bien connues proposent toutes des solutions de seconde main. Une façon de montrer leur volonté de faire des efforts alors même que la fast fashion est particulièrement émettrice de gaz à effet de serre.

Les trois ONG ont remis dans le circuit de seconde main 21 articles d’occasion. C’est-à-dire qu’ils ont retourné ces vêtements à dix marques… Mais auparavant, un traceur Bluetooth avait été caché dans chaque vêtement. Une solution simple qui a permis de suivre leur parcours dans ce « circuit de seconde main »…

Sur les 21 articles retournés, les ONG ont constaté que sept d’entre eux, en dépit de leur bon état, ont fini détruits, utilisés comme rembourrage, chiffons de nettoyage ou incinérés.

Plusieurs vêtements ont été laissés pendant des mois dans des entrepôts à travers l’Europe… Une autre partie des articles a voyagé jusqu’en Afrique, dans des pays avec des systèmes de gestion des déchets inadéquats. Enfin, seulement cinq d’entre eux ont réellement trouvé une seconde vie en Europe via la revente.

Les ONG soulignent dans leur rapport que les marques de fast fashion lancent des programmes de reprise trompeurs. Ils donnent aux consommateurs une fausse impression de responsabilité environnementale. En outre, ces enseignes encouragent l’achat de nouveaux produits.

« … Les marques bénéficient d’un gain de réputation en instaurant un programme de reprise sans pour autant faire quoi que ce soit de ces vêtements », souligne le rapport.

Et de conclure : « Les marques exercent très peu de traçabilité et de contrôle sur les vêtements qui leur sont retournés et sur leur devenir... La responsabilité des producteurs doit inclure un tri adéquat et son financement» Un renforcement de la législation semble donc nécessaire pour que ce greenwashing qui ne dit pas son nom cesse.