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Artículo

12 Mar 2025

Autor:
John Cannon, Mongabay

RDC: Les minerais exacerbent le conflit à l'Est du pays mais ils ne sont pas les seules causes des violences, selon des analystes

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"Les principaux facteurs alimentant le conflit dans l’Est de la RDC", 7 mars 2025

Les trois dernières années ont été agitées dans l’Est de la République démocratique du Congo, une région qui connaît un conflit persistant depuis de nombreuses années. Les récents progrès du M23, un groupe de rebelles soutenus par le Rwanda, ont déplacé des milliers de personnes. La milice a pris des sites importants, notamment Goma, la plus grande ville de la région, et, le 14 février, l’aéroport de Bukavu, une ville du sud.

Les causes sous-jacentes du conflit trouvent leur source dans des interactions entre des tensions ethniques liées au génocide rwandais de 1994, la corruption politique et dans les entreprises, les effets persistants du colonialisme occidental, exacerbés par l’extraction des ressources naturelles. Tout au long de cette crise, la recherche des profits de l’exploitation des ressources naturelles a aggravé la violence et la pauvreté, en net contraste avec les progrès technologiques que les minerais ont permis ailleurs dans le monde.

L’écart entre la richesse de la RDC en coltan, cobalt, or, diamants et autres minerais précieux et la pauvreté extrême qui accable de nombreux Congolais, est frappant. Selon la Banque mondiale, près des trois quarts des 102,3 millions d’habitants du pays vivent avec moins de 2,15 dollars par jour. Le PIB par personne, inférieur à 630 dollars, se classe parmi les plus bas au monde, alors même que les entreprises qui dépendent des minerais congolais engrangent des milliards de dollars chaque année...

« Les minerais sont devenus, à divers degrés, un facteur moteur dans les conflits en cours dans l’Est de la RDC », dit Alex Kopp, un responsable de campagnes pour le groupe de surveillance Global Witness basé à Londres. Mais il ajoute : « Les conflits n’ont généralement pas commencé à cause de minerais »...

Oluwole Ojewale, le coordinateur régional pour l’Afrique centrale de l’Institut d’études de sécurité à Dakar (Sénégal), dit qu’attribuer la responsabilité aux seules activités d’exploitation des ressources naturelles dans l’Est de la RDC ne suffit pas à saisir la complexité des facteurs qui ont mené à la situation dramatique, que nous connaissons aujourd’hui.

« Il ne s’agit que de nouvelles couches qui se sont ajoutées aux moteurs et aux catalyseurs du conflit », dit Ojewale à Mongabay. Dans la région africaine des Grands Lacs, les problèmes d’identité et d’appartenance ethnique ont significativement influencé la lutte pour les terres et la question de savoir à qui elles appartiennent. « Il s’agit d’un facteur majeur que vous ne pouvez pas faire disparaître comme ça », dit Ojewale.

Au début des années 2000, « un discours » axé sur les minerais, en particulier ceux utilisés dans les appareils électroniques modernes comme le coltan, s’est installé, explique Sara Geenen...

Le génocide rwandais qui s’est déroulé d’avril à juillet 1994 a causé la mort de 800 000 à 1 million de Tutsis et Hutus modérés aux mains de Hutus extrémistes en seulement 100 jours...Des chercheurs estiment que la violence a coûté la vie à 6 millions de personnes dans les décennies qui ont suivi...

Depuis le 1er janvier 2025, l’ONU estime que plus de 500 000 Congolais ont été chassés de chez eux, principalement par les combats, et se sont réfugiés dans d’autres parties de la RDC. Au moins 3 000 personnes ont été tuées et près de 2 900 autres ont été blessées depuis que Goma est tombée aux mains du M23. Les provinces de Nord-Kivu et Sud-Kivu, à elles seules, abritent 4,6 millions de personnes déplacées, un bilan tragique de décennies de conflits...

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