abusesaffiliationarrow-downarrow-leftarrow-rightarrow-upattack-typeburgerchevron-downchevron-leftchevron-rightchevron-upClock iconclosedeletedevelopment-povertydiscriminationdollardownloademailenvironmentexternal-linkfacebookfiltergenderglobegroupshealthC4067174-3DD9-4B9E-AD64-284FDAAE6338@1xinformation-outlineinformationinstagraminvestment-trade-globalisationissueslabourlanguagesShapeCombined Shapeline, chart, up, arrow, graphLinkedInlocationmap-pinminusnewsorganisationotheroverviewpluspreviewArtboard 185profilerefreshIconnewssearchsecurityPathStock downStock steadyStock uptagticktooltiptwitteruniversalityweb

Esta página no está disponible en Español y está siendo mostrada en French

Artículo

6 Ago 2024

Autor:
Amnesty

Tanzanie: Ortello Business Corporation, &BEYOND Klein's Camp et TAASA Lodge accusés de complicité dans l'affaire des expulsions forcées des communautés MASAÏS, avec co. des entreprises

" TANZANIE, DES SOCIÉTÉS PRIVÉES COMPLICES D’EXPULSIONS FORCÉES DE COMMUNAUTÉS MASAÏS" 6 AOÛT 2024

Publié le 7 août 2024, le nouveau rapport d’Amnesty International, intitulé ‘Business as usual in bloodied land ?  The role of businesses in forced evictions in Loliondo, Tanzania’, révèle qu’Ortello Business Corporation (OBC), société privée qui propose des chasses aux trophées et est liée à la famille royale des Émirats arabes unis, est impliquée dans l’expulsion forcée des Masaïs : elle accompagne les forces de sécurité tanzaniennes et permet aux autorités d’installer des camps sur ses propriétés pendant toutes les expulsions. Au minimum, cela indique qu’OBC est au courant de l’implication des forces de sécurité dans ces opérations. Au maximum, que l’entreprise est non seulement au courant, mais facilite également la participation des forces de sécurité.

D’autres entreprises touristiques, comme TAASA Lodge et &BEYOND, ont aussi des activités dans la région d’où les Masaïs sont expulsés.

« Depuis 2009, les autorités tanzaniennes ont recours à des mauvais traitements, à une force excessive, à des arrestations et détentions arbitraires dans le but d’expulser les Masaïs, tout en louant leurs terres à des entreprises privées. Fait des plus inquiétants, elles procèdent à ces expulsions en invoquant la nécessité de " conservation ", alors qu’en réalité, elles laissent OBC se livrer à des activités de chasse au trophée abusives ou illégales, en violation flagrante des lois tanzaniennes sur la préservation de la vie sauvage, a déclaré Tigere Chagutah, directeur du programme Afrique de l’Est et Afrique australe à Amnesty International. [...]

Selon des Masaïs des villages de Loliondo touchés par les expulsions forcées et selon les employé·e·s d’OBC interrogés, la société a participé à toutes les expulsions forcées à Loliondo. Ils ont indiqué que des représentants d’OBC qu’ils connaissent et des véhicules avec le sigle OBC étaient présents sur les lieux. Lors de chaque expulsion, les forces de sécurité tanzaniennes ont installé un camp sur des propriétés appartenant à OBC et se déplaçaient dans les villages en étant escortées par le personnel et les véhicules d’OBC.

Le 12 juillet 2024, Amnesty International a adressé des courriers à &BEYOND, OBC et TAASA Lodge au sujet des allégations et des conclusions exposées dans le rapport, pour leur offrir la possibilité de répondre. Only &BEYOND et TAASA Lodge ont répondu.

Línea del tiempo