abusesaffiliationarrow-downarrow-leftarrow-rightarrow-upattack-typeburgerchevron-downchevron-leftchevron-rightchevron-upClock iconclosedeletedevelopment-povertydiscriminationdollardownloademailenvironmentexternal-linkfacebookfiltergenderglobegroupshealthC4067174-3DD9-4B9E-AD64-284FDAAE6338@1xinformation-outlineinformationinstagraminvestment-trade-globalisationissueslabourlanguagesShapeCombined Shapeline, chart, up, arrow, graphLinkedInlocationmap-pinminusnewsorganisationotheroverviewpluspreviewArtboard 185profilerefreshIconnewssearchsecurityPathStock downStock steadyStock uptagticktooltiptwitteruniversalityweb
Article

6 Jui 2017

Auteur:
AFP

Des ONG dénoncent la pollution causée par Bolloré en Afrique et en Asie

"Des ONG manifestent à l'AG de Bolloré à Paris contre la pollution en Afrique et en Asie", 31 mai 2017

Des ONG ont accueilli jeudi à Paris les actionnaires du groupe Bolloré avec du poisson pourri pour réclamer un dialogue avec le groupe, propriétaire indirect de plantations accusées de polluer et de bafouer les droits de populations d'Afrique et d'Asie. "Honte à Bolloré, qui soutient des dictatures", ont scandé lors d'une manifestation de deux heures la trentaine de militants d'une demi-douzaine d'organisations non gouvernementales, notamment devant la tour Bolloré à Puteaux, en région parisienne. Le groupe Bolloré détient près de 40% de Socfin, holding luxembourgeoise qui possède ces plantations..."Ca fait maintenant plusieurs années que les communautés villageoises riveraines des plantations de la Socfin, au Cameroun, en Côte d'Ivoire, au Liberia, en Sierra Leone, subissent des abus des plantations de palmiers, d'hévéas de la Socfin, que ça soit des problèmes de rivières polluées, des problèmes d'espace vital autour des villages qui ne sont pas respectés, des problèmes d'accès aux centres de santé, ou aux écoles", a expliqué Adrien Roux, porte-parole de l'ONG française ReAct..."Aujourd'hui, l'inquiétude, c'est l'asymétrie de pouvoir terrible entre des communautés qui demandent un espace vital pour leurs cultures, qui demandent l'école pour les enfants et la puissance d'un groupe tentaculaire qui a une empreinte générale à l'échelle du continent", a déclaré M. Roux, dénonçant un "refus du dialogue" de Bolloré...Parmi les militants, Marielle Benchehboune a interpellé Vincent Bolloré, lui réclamant une rencontre internationale avec des représentants des communautés pour "définir un cadre de dialogue" et conclure un accord global qui mette fin à "toutes les formes de répression dans les différents pays". Le PDG de Bolloré aurait selon elle "reconnu son pouvoir d'influence auprès du PDG de la Socfin" et aurait accepté le principe d'une rencontre à Paris, courant juin.

[Voir la réponse de Bolloré à des allégations similaires ici]