abusesaffiliationarrow-downarrow-leftarrow-rightarrow-upattack-typeburgerchevron-downchevron-leftchevron-rightchevron-upClock iconclosedeletedevelopment-povertydiscriminationdollardownloademailenvironmentexternal-linkfacebookfiltergenderglobegroupshealthC4067174-3DD9-4B9E-AD64-284FDAAE6338@1xinformation-outlineinformationinstagraminvestment-trade-globalisationissueslabourlanguagesShapeCombined Shapeline, chart, up, arrow, graphLinkedInlocationmap-pinminusnewsorganisationotheroverviewpluspreviewArtboard 185profilerefreshIconnewssearchsecurityPathStock downStock steadyStock uptagticktooltiptwitteruniversalityweb
Article

5 Avr 2017

Auteur:
AFP et jgal

Amnesty accuse un groupe espagnol d'ignorer le sort des migrants dans le Pacifique

Voir tous les tags

Amnesty International accuse le groupe espagnol Ferrovial d'être complice des mauvais traitements infligés à des migrants dans des centres de rétention offshore gérés par l'Australie...

L'ONG de défense des droits de l'Homme avait déjà dénoncé en octobre des actes de "torture" dans un centre situé dans le micro-Etat insulaire de Nauru géré par la compagnie australienne Broadspectrum, appartenant à Ferrovial, et son sous-traitant Wilson Security.

Amnesty considère que ni Broadspectrum, ni Ferrovial qui a achevé de l'acquérir en juin 2016, n'ont pris de mesures suffisantes pour y respecter les droits de l'Homme.

L'ONG évoque "un régime quotidien d'humiliation, d'abandon, d'abus et d'attention déficiente de la santé physique et mentale", avec des tentatives d'automutilation et de suicide rapportés par des réfugiés...

Dans une lettre jointe au rapport, Broadspectrum se dit "en désaccord avec les multiples affirmations selon lesquelles nous avons provoqué, contribué à provoquer ou été complices de violations des droits de l'Homme". Le groupe rappelle qu'il dispose d'un système pour "améliorer le bien-être des réfugiés", Amnesty le jugeant insuffisant.

Ferrovial affirme dans cette lettre que son rachat de Broadspectrum n'était pas "motivé par les bénéfices au détriment des droits de l'Homme"...