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28 Nov 2017

Auteur:
Voice of America (Etats-Unis)

Amnesty dénonce l'implication de Shell dans des crimes au Nigeria

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Le géant pétrolier anglo-néerlandais Shell a une lourde responsabilité dans des exactions commises dans les années 1990 à l'encontre des populations du sud-est du Nigeria, immense zone d'extraction de l'or noir, a dénoncé mardi Amnesty International. Dans un rapport intitulé "Shell: complicité d'homicides?", l'organisation internationale affirme avoir rassemblé "pour la première fois", "les éléments disponibles qui brossent un tableau accablant de la participation de Shell", dans la répression de manifestations populaires à partir de 1990, faisant des centaines de morts...L'ONG affirme que la politique du géant pétrolier à partir de 1995 était de fournir des "hélicoptères, bateaux et cars" aux autorités nigérianes pour assurer la sécurité de la région, "en sachant pertinemment que les forces de sécurité commettaient des violations des droits humains". "En octobre 1993, l'entreprise a transporté des militaires jusqu'au village de Korokoro, où ceux-ci ont ouvert le feu sur des manifestants", peut-on lire dans le rapport, ou a même versé des "honoraires" à certains membres de l'armée. Amnesty International revient également sur l'affaire Ken Saro-Wiwa...exécuté en 1995...Pour clore son rapport, l'ONG demande aux autorités nigérianes, mais aussi aux Pays-Bas et au Royaume-Uni de "diligenter une information judiciaire sur le rôle de l'entreprise dans les violations des droits humains perpétrées par les forces de sécurité nigérianes"...la filiale nigériane de la compagnie Shell (SPDC), s'est défendue de ses accusations, dénonçant uniquement le rôle du gouvernement militaire de l'époque dans "cet événement tragique". "Nous étions choqués et attristés lorsque nous avons entendu les nouvelles des exécutions" (de Ken Saro-Wiwa et de membres du MOSOP), écrit...un porte-parole de la compagnie, affirmant que Shell avait alors demandé la clémence à leur encontre. "Shell n'a jamais aidé ni encouragé les autorités à perpétrer quelconque acte de violence au Nigeria", poursuit le service de communication de la SPDC.