« En Colombie, la paix se fait au détriment de la population rurale et de la nature », 27 septembre 2016

Avec la signature des accords de paix, célébrée lundi 26 septembre en Colombie, la dernière grande guérilla d’Amérique latine rend les armes. Mais, explique l’auteur de cette tribune, les ferments de la violence dans le pays, pour la plupart liés à la terre et aux ressources naturelles, vont persister sinon s’exacerber...En cause : les « néoparamilitaires », une résurgence des paramilitaires jamais vraiment démobilisés malgré la loi de 2005...Ces groupes continuent de semer la terreur dans les régions. Avec, comme par le passé, l’accord tacite de certaines entreprises minières et agro-industrielles installées sur les terres abandonnées ou spoliées...Le gaz de schiste est l’un des nouveaux marchés ouverts dans le contexte de la paix. Le pays dispose de 22 blocs d’exploitation identifiés, a déjà signé 7 contrats avec des entreprises comme Ecopetrol et Exxon Mobil...[D]es mouvements s’organisent dans le pays pour dénoncer les dangers de la fracturation hydraulique...[Fait référence à ConocoPhillips, Ecopetrol, ExxonMobil]