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Article

29 Oct 2024

Auteur:
DW,
Auteur:
ZDFheute,
Auteur:
Le Parisien

Allemagne: Ikea ouvre un fonds d'indemnisation pour les victimes de travail forcé employées dans sa filiale en Allemagne de l'Est

" Ikea va indemniser d’anciens prisonniers politiques forcés à travailler pour sa filiale en Allemagne de l’est" 05 novembre 2024

La promesse est en bonne voie d’être tenue. Ikea, qui avait reconnu avoir fait travailler des prisonniers politiques avant la chute du mur de Berlin, a annoncé son intention de créer un fonds d’indemnisation de 6 millions d’euros. Cette mesure doit encore être approuvée par le Parlement allemand, souligne le journal Der Spiegel.

La déclaration d’Ikea marque l’aboutissement d’un « échange étroit et de plusieurs années » entre l’entreprise, l’Union des organisations allemandes de victimes de la tyrannie communiste (UOKG) et le bureau de la médiatrice Evelyne Zupke, institué en 2021, ont précisé les trois entités dans un communiqué commun relayé par l’AFP. La médiatrice a salué « l’approche responsable » d’Ikea, « y compris sur les chapitres sombres de l’histoire de l’entreprise ». [...] Après une enquête en 2012, l’entreprise suédoise avait reconnu avoir employé des détenus du Parti socialiste unifié d’Allemagne (SED). Jusqu’ici, elle avait toutefois conditionné sa participation à celle d’autres entreprises ayant eu recours aux mêmes pratiques, avant d’y renoncer. [...]

Cité dans le communiqué commun, Dieter Dombrowski, président de l’UOKG, a exprimé le vœu que « davantage d’entreprises suivent l’exemple d’Ikea ». En 2014, le président de la Deutsche Bahn (DB) avait également présenté ses excuses pour l’emploi forcé de détenus contraints de travailler pour la Reichsbahn, la compagnie ferroviaire de la RDA, aujourd’hui intégrée à la DB.