Cameroun : Les travailleurs saisonniers Tapuri du secteur agro-industriel vivent dans la précarité, avec les réponses et les non-réponses des entreprises concernées
En janvier 2024, Mongabay a fait port des mauvaises conditions de travail des employés des grandes entreprises agricoles industrielles au Cameroun. L’article se concentre en particulier sur les risques pour la santé et la sécurité au travail des travailleurs et les conflits entre les entreprises et les communautés locales.
L’article examine les mauvaises conditions de travail et les violations des droits de l’homme subies par les travailleurs employés par la Société Sucrière du Cameroun (SOSUCAM), une filiale de la société française SOMIDAA. Il s’agit notamment des décès et des blessures dus à des accidents du travail ; des salaires bas ; de l’absence de couverture médicale ; et du manque d’équipements de protection individuelle.
L’article met l’accent sur les bas salaires et les conditions de travail précaires que connaissent les travailleurs du secteur en général. En particulier, l’article souligne comment les travailleurs migrants saisonniers Tapuri du Nord du pays son victimes d'abus.
L’article met également en évidence les conflits entre ces entreprises et les communautés locales sur « les questions foncières, la dégradation des terres agricoles, la pollution des sols et de l’eau, ainsi que la perte de biodiversité », y compris les conflits dans les zones où opèrent les entreprises SOSUCAM, SOCAPALM, Tawfiq Agro industry et CAMVERT.
En février, le Centre de Ressources sur les Entreprises et les Droits de l’Homme a demandé à la SOSUCAM, à la SOCAPALM et à la CAMVERT de répondre à l’article de Mongabay. La réponse de SOMDIAA peut être lue dans son intégralité ci-dessous. La SOCAPALM et CAMVERT n’ont pas répondu.
Le Centre de Ressources n’a pas été en mesure de communiquer avec Tawfiq Agro Industry pour obtenir une réponse aux allégations. Si une réponse est reçue à l’avenir, cette page sera mise à jour en conséquence.