Hydrocarbures – Concertation sur la répartition des recettes : Dialogue des sous – 16 800 milliards attendus sur 30 ans
Les gisements de Grand Tortue et Sn1 devraient générer des revenus de 84 000 milliards de francs Cfa. Sur cette manne financière, l’Etat du Sénégal devrait encaisser quelque 16 800 milliards de francs Cfa sur 30 ans, soit 560 milliards par an...pour le maire de la commune de Passy, M. Adama Cissé, il ne faut surtout pas occulter les aspects environnementaux. «L’impact environnemental de la gestion du pétrole est très importante. La première composante doit être la préservation de la nature qui doit avoir une part symbolique de 2 à 3%», plaide l’édile. Le développement d’un secteur pétrolier dans le pays ne doit pas se faire au détriment des autres secteurs d’activités. C’est aussi la conviction de M. Cama qui estime qu’il ne faut pas abandonner les autres secteurs que sont l’agriculture, la pêche, etc. «Trois secteurs doivent bénéficier d’un intérêt particulier : c’est l’éducation, la formation et le secteur agricole», souligne oustase Makhtar Fall, un des participants...le secteur privé...manifeste...le désir de bénéficier des retombées de cette exploitation...M. Sall exhorte les entreprises sénégalaises à tout faire pour qu’à l’horizon 2030 la part de contenu local dans le secteur pétrolier atteigne les 50%...Pour le président de la Cnes, il revient au secteur privé de s’organiser pour tirer son épingle du jeu. «Du point de vue règlementaire et législatif, le Code pétrolier qui est en gestation intègrera la nécessité d’une prise en compte des entreprises locales dans ce qu’on appelle le contenu local de l’économie pétrolière et gazière. Cela veut dire qu’à côté des grands groupes qui font de l’exploitation pétrolière et gazière, il y aura tout un ensemble de services et d’activités qui seront à la disposition du secteur privé. A nous de nous organiser», précise-t-il.