abusesaffiliationarrow-downarrow-leftarrow-rightarrow-upattack-typeburgerchevron-downchevron-leftchevron-rightchevron-upClock iconclosedeletedevelopment-povertydiscriminationdollardownloademailenvironmentexternal-linkfacebookfiltergenderglobegroupshealthC4067174-3DD9-4B9E-AD64-284FDAAE6338@1xinformation-outlineinformationinstagraminvestment-trade-globalisationissueslabourlanguagesShapeCombined Shapeline, chart, up, arrow, graphLinkedInlocationmap-pinminusnewsorganisationotheroverviewpluspreviewArtboard 185profilerefreshIconnewssearchsecurityPathStock downStock steadyStock uptagticktooltiptwitteruniversalityweb
Article

9 Aoû 2011

Auteur:
Charlie Barbier, Aujourd'hui l'Inde

La catastrophe de Bhopal s’invite aux J.O. de Londres en 2012

La lutte pour la mémoire et l’indemnisation des victimes touchées par l’accident industriel survenu à Bhopal en 1984, dans l’Etat du Madhya Pradesh (centre), se poursuit à la veille du lancement des Jeux Olympiques (JO) de Londres, en 2012. Les accusations, provenant des ONG indiennes, sont dirigées vers la multinationale pharmaceutique Dow Chemical Company (DCC), sélectionnée par les autorités anglaises comme sponsor de l’événement sportif. Les associations défendant les droits des victimes du désastre considèrent l’entreprise en grande partie responsable de la catastrophe. " Accepter Dow comme sponsor des JO, c’est danser sur les tombes des victimes de Bhopal. ", a déclaré Satinath Sarangi, responsable du Groupe de Bhopal pour l’Information et l’Action...Londres...a réagi à ces attaques en avançant le fait qu’à l’époque du désastre, l’entreprise ne possédait pas l’usine filiale d’une autre multinationale américaine, Union Carbide, alors la détentrice de l’usine à l’origine du nuage toxique. Cette dernière a en effet été rachetée par DCC en 1999.