Mali: Les conséquences désastreuses de l'orpaillages sur la Falémé et les populations riveraines
Résumé
Date indiquée: 17 Mar 2025
Lieu: Mali
Autre
Not Reported ( Secteur non communiqué/applicable )Concerné
Nombre total de personnes concernées: Chiffre inconnu
Communauté: ( Chiffre inconnu - Lieu inconnu - Secteur inconnu , Gender not reported ) , Women: ( Chiffre inconnu - Mali - Secteur inconnu , Women ) , Autre: ( Chiffre inconnu - Lieu inconnu - Secteur inconnu , Gender not reported )Enjeux
Environnement propre, sain et durable , Accès à l'eau , Impacts sur les moyens de subsistance , Education , Santé personnelle , Pollution des eaux , Pollution des solsRéponse
Response sought: Non
Type de source: News outlet
"Au Mali, les populations divisées sur la sauvegarde du fleuve Falémé menacé de disparition à cause de l’exploitation de l’or", 17 mars 2025
En 2023, lors d’une manifestation sur la pollution du fleuve Falémé au cyanure utilisés par les orpailleurs dans le cercle de Kéniéba au Mali, nous avions observé une population totalement désunie sur l’avenir de ce cours d’eau qui se dessèche. En plus de sa pollution au cyanure et au mercure, la Falémé se meurt, non seulement à cause des pelles, des godets, des engins lourds utilisés par les chinois dans le lit du fleuve, mais aussi avec l’utilisation des broyeurs communément appelés «crasseurs » installés par les populations locales pour laver les boues de minerais.
Malgré cette destruction de l’environnement, les populations demeurent divisées quant à la sauvegarde de ce principal cours d’eau qui s’agonise. Si certains s’activent pour l’arrêt de l’orpaillage, afin de sauvegarder ce qui reste, d’autres au contraire soutiennent les destructeurs de l’environnement, notamment les Chinois, à cause des faveurs que ces derniers font à la communauté comme la construction des écoles, des centres de santé, des lieux de culte, l’installation des adductions d’eau et surtout le recrutement de certaines populations locales en qualité de manœuvres.
Le fleuve Falémé traverse le Cercle de Kéniéba, une ville malienne qui fait frontière avec le Sénégal et la Guinée. D’une longueur 650 kilomètres, ce cours d’eau prend sa source en Guinée et il est la frontière naturelle entre le Sénégal et le Mali...C’est la plus grande zone aurifère du pays avec plusieurs sites miniers industriels et aussi artisanaux. On y retrouve les ressortissants de plusieurs pays comme le Burkina Faso, le Sénégal, le Nigéria, le Ghana, etc...