Lors du lancement de la campagne pour l’élection présidentielle au Sénégal, le samedi 9 mars dernier, Bassirou Diomaye Faye, alors candidat de l’opposition à Macky Sall, avait annoncé des projets de révision des contrats pétrogaziers qui engagent son pays.

Lors de son allocution télévisée le mercredi 3 avril, Bassirou Diomaye Faye, le nouveau président du Sénégal a annoncé qu’un audit complet couvrant notamment le secteur du pétrole et du gaz sera mis en œuvre.

Le dirigeant honore ainsi une des promesses phares de son projet de société annoncé à l’occasion de l’ouverture de la campagne pour l’élection présidentielle qui a fini par le porter au pouvoir. Lors de son investiture mardi 2 avril, Bassirou Diomaye Faye soulignait déjà l’appartenance des ressources naturelles, pétrogazières en l’occurrence, au peuple.

S’il a affirmé son attachement à la transparence et à la protection des intérêts des investisseurs, le nouveau dirigeant sénégalais n’a pas fourni de détails précis concernant les étapes de l’audit ainsi que les conséquences potentielles dans l’hypothèse de l’identification de pratiques jugées contraires aux intérêts de l’Etat, en termes de partage des revenus entre l’Etat et les parties prenantes, par exemple.

Cette initiative arrive dans un contexte où le Sénégal s’apprête à mettre en exploitation son gisement pétrolier en mer Sangomar dont la production journalière attendue est d’environ 100 000 barils.