« Finance éthique : des valeurs gagnantes », 17 janvier 2018 

Comment réorienter vers l’économie réelle une finance devenue folle ?...D’une part la finance solidaire, qui vise à investir dans des entreprises, des associations ou des sociétés coopératives à forte utilité sociale ou environnementale. D’autre part les fonds ISR, pour « investissement socialement responsable », qui recherchent en premier lieu la rentabilité tout en s’assurant que leurs placements intègrent des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG).

...[L]’épargne solidaire s’illustre donc par la volonté de rendre un service d’intérêt général en irriguant une économie sociale et solidaire (ESS) qui peine à trouver des financements sur les marchés classiques. 

[O]n compte désormais plus d’un million d’épargnants solidaires [en France].

... [L]a Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) bénéficie du fonds de partage Libertés et solidarité...exclue les entreprises participant ou tirant profit de l’activité économique des colonies israéliennes dans les territoires palestiniens ou encore celles opérant dans les secteurs de l’armement et du nucléaire.

...L’ISR de conviction s’appuie sur l’idée qu’il faut sélectionner les entreprises les plus responsables et durables, celles qui servent à promouvoir l’économie réelle, qui contribuent à moins détruire l’environnement, à moins prélever de ressources et à mieux respecter les droits humains dans l’ensemble de la chaîne de sous-traitance ».

...Sur les 400 fonds ISR proposés aux épargnants, bon nombre ne sont éthiques que de façade même s’ils revendiquent l’appellation.