abusesaffiliationarrow-downarrow-leftarrow-rightarrow-upattack-typeburgerchevron-downchevron-leftchevron-rightchevron-upClock iconclosedeletedevelopment-povertydiscriminationdollardownloademailenvironmentexternal-linkfacebookfiltergenderglobegroupshealthC4067174-3DD9-4B9E-AD64-284FDAAE6338@1xinformation-outlineinformationinstagraminvestment-trade-globalisationissueslabourlanguagesShapeCombined Shapeline, chart, up, arrow, graphLinkedInlocationmap-pinminusnewsorganisationotheroverviewpluspreviewArtboard 185profilerefreshIconnewssearchsecurityPathStock downStock steadyStock uptagticktooltiptwitteruniversalityweb
Article

26 Mai 2017

Auteur:
RFI

Guinée: Les forces de l'ordre délogent les orpailleurs clandestins qui opéraient dans la concession d'AngloGold Ashanti

"Arrestations d’orpailleurs dans le nord-est de la Guinée", 25 mai 2017

Un nombre indéterminé de ressortissants ouest-africains, en majorité des Burkinabè, qui s'adonnent à l'exploitation clandestine de l'or dans le nord-est guinéen, ont été arrêtés cette semaine et sont attente de leur expulsion vers leurs pays d'origine. Cette pratique illicite est courante dans la région, riche en or et en diamants. Si les autorités guinéennes ont pendant longtemps laissé faire cette exploitation artisanale et clandestine de l’or dans le périmètre alloué à la société, le Groupe AngloGold Ashanti de Guinée (SAG), cette fois c’est avec la manière forte qu’elles comptent mettre fin à cette pratique illicite...Des dizaines de policiers et gendarmes ont été déployés dans ce périmètre. Ils ont procédé cette semaine à des arrestations musclées de ressortissants ouest-africains, notamment burkinabè, qui se livrent depuis plusieurs années à l’orpaillage dans payer de taxes. « Les Burkinabè en fait ont une expérience dans l’exploitation de l’or qui est assez poussée, mais qui viole beaucoup l’environnement parce qu’ils utilisent assez de bois dans leurs chenaux dans le sous-sol. Vous savez aussi que Kankan est une zone sahélienne. Donc les gens ont estimé que cela était une violation des règles établies. Mais en plus, c’est que ces gens-là ne sont pas répertoriés pour qu’ils paient les taxes comme il se doit », explique en détail Akoumba Diallo, consultant et membre de l'Initiative pour la transparence dans les industries extractives...les autorités guinéennes ont décidé de mettre fin à cette activité, comme le confirme Akoumba Diallo : « A Sigiri, pratiquement dès que vous commencez à exploiter, il vous est difficile de ne pas violer la concession de la SAG. Donc les villageois, comme c’est une activité traditionnelle, violent les concessions ».