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Affaire

28 Nov 2023

L'OFRANEH (Organisation Fraternelle Noire du Honduras) reçoit le Prix Entreprises et Droits Humains 2023

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OFRANEH meeting to raise awareness about the defense of human rights and the need to continue the struggle for survival of the Garífuna people

La Fondation Prix Entreprises et Droits Humains a nommé l'OFRANEH (Organización Fraternal Negra Hondureña / Organisation Fraternelle Noire du Honduras) comme lauréate du Prix Entreprises et Droits Humains 2023, qui récompense « le travail exceptionnel des défenseurs des droits humains abordant les impacts des entreprises sur les droits humains ».

OFRANEH, fondée en 1979, défend les droits humains des communautés autochtones Garífuna du Honduras, cherche à garantir leur survie en tant que culture différenciée et défend leurs terres ancestrales contre l'accaparement des terres par le secteur privé. OFRANEH est dirigé par des femmes et adopte une approche antiraciste forte. Dans un contexte de violence et d’État faible, le travail d’OFRANEH consiste notamment à défendre l’autodétermination et les modes de vie traditionnels des Garífuna ; protéger leurs droits économiques, sociaux et culturels ; et prévenir les déplacements.

Selon les mots de Miriam Miranda, coordinatrice générale élue d'OFRANEH : « Les Garífunas sont déplacés de force de leurs belles terres traditionnelles situées le long du littoral caraïbe du Honduras. Nos moyens d’existence sont menacés par l’expansion du tourisme mondial, les plantations de palmiers d’Afrique, les soi-disant « zones spéciales d’emploi et de développement » (ou « villes modèles »), et les cartels de drogue qui acheminent de la cocaïne par nos territoires… Nous sommes également menacés par la multiplication des résidences de retraite clôturées, financées par des intérêts américains et canadiens, sans compter les projets d’exploitation minière et hydroélectrique financés, pour certains, par des banques de développement »


Les membres de l'OFRANEH ont été harcelés, menacés, battus, kidnappés et tués, souvent ont été harcelés, menacés, battus, kidnappés et tués, souvent pour s’être défendus contre l’accaparement de leurs terres et lors de conflits de territoires. L'OFRANEH rapporte que les violations des droits et les menaces dont ils ont été victimes sont dues au processus d'occupation illégale des territoires garífuna par des tiers qui opèrent avec le soutien de l'État hondurien.

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