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Article

15 Déc 2017

Auteur:
Christophe Bourdoiseau, 24heures (Suisse)

Le groupe Volkswagen reconnaît son soutien à la dictature au Brésil

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...[L]a torture était notoire au Brésil et dans l’opinion publique allemande», insiste Christopher Kopper, historien de l’Université de Bielefeld qui vient de présenter un rapport – indépendant et accablant – commandé par le groupe Volkswagen lui-même.

...Conclusion: les membres de la direction de Volkswagen do Brasil ont accueilli «positivement» la mise en place de la dictature en raison d’une politique plus favorable aux entreprises...Au siège de Wolfsburg, on savait que la filiale brésilienne surveillait et dénonçait les opposants politiques.

...[L]es soupçons qui pèsent sur une aide matérielle de Volkswagen do Brasil au centre de torture n’ont pas été confirmés par les recherches...En revanche, il est très probable que le constructeur ait mis à disposition des voitures gratuitement aux cadres du régime.

...«Volkswagen reconnaît sa responsabilité morale pour actes d’injustice commis sous la dictature militaire et veut indemniser financièrement les victimes», a assuré Dieter Landenberger, le chef du département historique du groupe Volkswagen.

Mais le constructeur veut auparavant un compromis judiciaire avec le procureur fédéral brésilien, qui a ouvert une enquête sur la complicité des dirigeants de l’époque avec les militaires. Les conclusions pourraient apporter de nouvelles révélations sur le degré d’implication du constructeur dans la dictature.