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Article

23 Jui 2016

Auteur:
Nicholas McGeehan, Human Rights Watch, dans Le Nouvel Observateur (France)

Les entreprises du bâtiment doivent s'assurer que leurs codes de bonne conduite protègent effectivement les droits des travailleurs, selon Human Rights Watch

« Vinci accusé de travail forcé : le secteur du BTP ne doit pas se cacher derrière le Qatar », 22 juin 2016

…La réticence persistante des États du Golfe à mettre en œuvre et à faire respecter des réformes du droit du travail implique que les travailleurs migrants, dont dépendent leurs économies, sont extrêmement vulnérables face à la traite et au travail forcé…

Les risques pour les entreprises du bâtiment sont par conséquent importants et il n'est guère d’entreprises qui en soient plus conscientes que Vinci, le géant français du BTP…

Comment ces entreprises peuvent-elles améliorer leurs normes sans irriter leurs clients qui, le plus souvent, sont justement les gouvernements qui traînent les pieds face aux réformes du droit du travail, et comment peuvent-elles garantir que leurs sous-traitants n'abuseront pas de leurs employés ?...

Les codes de conduite des entreprises ne peuvent remplacer une réforme étatique du droit du travail, si indispensable dans le Golfe. Mais ils peuvent fournir aux entreprises des conseils spécifiques à la région et au secteur d'activité…

Le meilleur moyen pour les entreprises du bâtiment de protéger leur réputation est de s'assurer que leurs codes de bonne conduite protègent effectivement les droits des travailleurs. Sans les critiques des organisations indépendantes et le regard inquisiteur des médias, il n'y aurait aucune pression en faveur de réformes pourtant tellement nécessaires.