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Affaire

28 Mar 2017

Madagascar: Amnesty International et la société civile exigent la libération d'un défenseur de l'environnement détenu pour des raisons politiques, selon eux

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Depuis 2010, Clovis Razafimalala a remarqué que le bois rose trafiqué était chargé dans des bateaux à partir de la Côte Est de Madagascar et plus précisément le Cap Est, surnommé "Port Bolabola" (Bolabola = bois rose) dans la baie d'Antongil, et dans les environs de l'Ile Sainte Marie. Selon M. Razafimalala, les cargaisons sont essentiellement convoyées dans de petites embarcations malgaches de 15 à 300 tonnes par l'intermédaire des ports tels que ceux de Mombasa (Kenya), Zanzibar (Tanzania), Mutsamudu (Anjouan - Comores), Mozambique, l'Ile de la Réunion et l'Ile Maurice. A partir de ces ports intermédaires, le bois trafiqué est habituellement acheminé vers Singapoure, Hong Kong, Macao, Shanghai, Pekin et Xianyou (Chine). Les produits finis ou semi-finis comme les meubles fabriqués à partir du bois rose illégal sont ensuite souvent exportés vers l'Europe et les Etats-Unis.   

M. Razafimalala a été arrêté le 16 septembre 2016 et est en détention depuis lors. Amnesty International considère que les différentes charges retenues contre lui "ont été fabriquées de toutes pièces en raison de ses activités militantes écologistes et pacifiques de lutte contre le trafic illicite des ressources naturelles de Madagascar". Son avocat affirme que ses demandes de libération sous caution ont été rejetées sans qu’aucune explication ne soit donnée.

 

 

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