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Article

25 Oct 2017

Auteur:
RFI

Madagascar: La justice rejette la demande de mise en liberté provisoire de l'écologiste Raleva

"Madagascar: la demande de mise en liberté provisoire d'un écologiste rejetée", 23 octobre 2017

Depuis trois semaines, ce défenseur de l'environnement est emprisonné pour s'être opposé à un projet de mine d'or d'une société chinoise. Sa demande de mise en liberté provisoire a été rejetée a fait savoir dimanche 22 octobre le Centre de recherches et d'appui pour les alternatives de développement de l'océan Indien (CRAAD-OI), l'organisation à laquelle il appartient. Ce n'est pas la première fois qu'un militant écologiste est incarcéré à Madagascar. Amnesty International et CCFD – Terre Solidaire demandent sa « libération immédiate et sans condition ». Pour ces organisations, le militant est incarcéré « sur la base d'accusations forgées de toute pièce ». Malgré les multiples appels des associations de défenses des droits humains, le militant écologiste Raleva reste en prison. A 61 ans, cet agriculteur a été arrêté en début de mois dans la localité de Vohilava, dans l'est de Madagascar. Il participait alors à une réunion publique organisée par une société aurifère chinoise et les autorités locales. La compagnie annonce la reprise de son activité d'orpaillage. Raleva demande à voir les permis miniers et environnementaux. « Cela lui a valu d'être arrêté puis emprisonné » indique le CRAAD-OI..Il est poursuivi pour « usurpation de titre », indique son avocat maître Franconio Denis, qui a déjà fait savoir qu'il déposera une autre demande de mise en liberté provisoire. Raleva est accusé de s'être fait passer pour le chef de district. « Un motif d'inculpation plus que discutable car le chef de district était présent lorsque Raleva a pris la parole », rétorque le CRAAD-OI. Pour Amnesty International, le militant est incarcéré « sur la base d'accusations forgées de toute pièce ». Les machines de cette société aurifère sont installées dans la rivière d'Itsaka, sur environ 6 kilomètres. En août 2016, le ministère des Mines avait suspendu les activités de cette compagnie, constatant qu'elle n'avait pas de permis environnemental.