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Article

27 Nov 2016

Auteur:
Nicolas Keszei, L'Echo (Belgique)

Rép. dém. du Congo: Le PDG de Feronia rejette les accusations des ONG et les invite à venir visiter les plantations

"Xavier de Carnière, CEO de Feronia "Les plantations qui ont été délaissées par les multinationales ont disparu"", 23 novembre 2016

En 2009, la société canadienne Feronia a racheté 100.000 hectares de plantations d'huile de palme à Unilever. Aujourd'hui, la société gère 27.000 hectares d'arbres plantés, mais est l'objet de nombreuses critiques émanant d'organisations non gouvernementales, notamment par le biais d'une campagne européenne lancée au début du mois de novembre par dix ONG. Xavier de Carnière, un Belge qui est à la tête de Feronia, a accepté de répondre à nos questions...Pour fonctionner, vous avez recours aux Institutions de financement du développement (IFD), soit de l'argent public. Pour quelles raisons? "Ravi Sood, un entrepreneur canadien, a racheté l'ancienne filiale d'Unilever pour une somme modique, espérant la remettre rapidement d'aplomb...C'est à ce moment que Feronia s'est tournée vers les IFD? "Oui. Si les banques refusaient de nous suivre, il fallait trouver une solution alternative pour éviter que la société ne coule. Aujourd'hui, on peut affirmer que sans les IFD, la société ne serait plus là..."Qu'avez-vous envie de répondre aux ONG qui vous ont accusé d'accaparement des terres, de mal payer vos ouvriers et de faire glisser de l'argent vers un homme politique congolais proche du pouvoir ? "Nous regrettons que les ONG ne nous aient jamais approchés avant de nous accuser de tous les maux. Nous avons les mêmes objectifs qu'elles, nous voulons améliorer la qualité de vie des gens dans un des pays les plus difficiles au monde..."Vous seriez disposé à ouvrir vos comptes aux ONG ? "Nos comptes sont publiés dans les formes et les règles imposées par les autorités fiscales et boursières. Ils sont audités par PwC [PricewaterhouseCoopers]...Nous sommes parfaitement ouverts à un audit dans la mesure où il est fait de manière professionnelle et intègre". Les ONG vous reprochent d'accaparer les terres sur lesquelles vous exercez vos activités. "Les titres fonciers, initialement établis il y a un siècle, sont disponibles dans notre bureau à Kinshasa ou à Londres, sur simple demande. Tous ces titres, preuve que nous les avons, ont été mis en hypothèque dans le cadre des prêts accordés par les IFD. Ces titres sont là, on ne comprend pas pourquoi cette accusation revient sans cesse. Venez à Londres voir les classeurs, je vous les montrerai". Vous invitez les ONG à visiter vos plantations? "Oui, je serais enthousiaste à l'idée qu'elles viennent sur le terrain et qu'elles écoutent les deux parties, tout simplement. Venir vous voir sur place, ce serait votre message aux ONG? "Oui. Nous ne sommes pas parfaits, mais nous sommes animés de bonnes intentions. Nous aimerions faire mieux..."