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Article

30 Jan 2018

Auteur:
Ndiol Maka Seck, Le Soleil (Sénégal)

Sénégal: Le directeur de Sephos rassure les populations en déclarant que l'entreprise tient compte de leurs préoccupations

"Projet d’exploitation de mine de phosphate à Lam-Lam : Le directeur de la société Sephos rassure les populations", 30 janvier 2018

Suite à la sortie des populations concernées par le projet d’exploitation d’un gisement de phosphate à Lam-Lam dénonçant leur non-implication, la direction de l’entreprise espagnole rassure. Pour le directeur de la mine Sephos, les préoccupations des populations sont prises en compte dans une charte d’engagement avant même le démarrage de l’exploitation. Le week-end dernier, les populations des villages touchés par le projet d’exploitation d’un gisement de phosphate naturel...exploité par la société Sephos Sénégal, ont manifesté leur colère et dénoncé leur non-implication. Hier, le directeur de cette mine, Alioune Fall, a livré sa version des faits au cours d’une conférence de presse sur le site d’exploitation. « J’étais surpris par la sortie des populations. Depuis plusieurs semaines, nous leur avons présenté le projet. Le 27 décembre, nous l’avons montré à Ngagne Diouf, en présence des maires de cette commune et de celui de Merina Ndakhar, de même que des préfets et sous-préfets concernés. Nous avons exposé le projet et écouté les préoccupations des populations. Nous avions pensé que beaucoup de doutes ont été levés », a déclaré M. Fall. Il a rappelé que le préfet avait reçu l’association inter-villageoise qu’il s’apprêtait à recevoir en présence de l’autorité administrative. « C’est pourquoi nous sommes surpris. Mais qu’à cela ne tienne, il faut toujours compter avec ce genre de manifestation. A mon avis, le projet tient la route et prend en compte les inquiétudes et préoccupations des populations », a-t-il ajouté. Le directeur de la mine Sephos indique que la société a une charte RSE, « une première pour une entreprise minière en phase de recherche ». « Nous sommes dans le processus d’acquisition d’un permis d’exploitation et normalement cette charte devait être sortie au moment où on démarre l’exploitation. Ce document prend en six points toutes les inquiétudes des populations. Nous ne pouvons pas développer cette entreprise sans l’adhésion des populations. Nous croyons qu’elles sont parties prenantes de l’entreprise. C’est pourquoi il est nécessaire d’être d’accord avec celles-ci », a rassuré M. Fall...Pour Abdou Aziz Diop de l’Ong « Publiez ce que vous payez », toute la difficulté réside dans les textes actuels qui disent que pour les permis, c’est le ministère des Mines qui demande l’avis du ministère des Finances et au plus haut niveau le chef de l’Etat approuve avec le Premier ministre certaines conventions. « Ce qui fait qu’à la base, les maires ne sont pas impliqués. Parce que les mines ne sont pas une compétence transférée. Voilà une difficulté que nous avions voulu corriger dans le cadre du Code minier pour que les maires soient impliqués même si c’est à titre consultatif parce que c’est dans leur terroir que se passe l’exploitation », a dit M. Diop. Selon lui, il y a, d’une part, le permis officiel délivré par l’Etat et, d’autre part, le quitus social, c’est-à-dire le consentement libre, préalable et éclairé des populations.