abusesaffiliationarrow-downarrow-leftarrow-rightarrow-upattack-typeburgerchevron-downchevron-leftchevron-rightchevron-upClock iconclosedeletedevelopment-povertydiscriminationdollardownloademailenvironmentexternal-linkfacebookfiltergenderglobegroupshealthC4067174-3DD9-4B9E-AD64-284FDAAE6338@1xinformation-outlineinformationinstagraminvestment-trade-globalisationissueslabourlanguagesShapeCombined Shapeline, chart, up, arrow, graphLinkedInlocationmap-pinminusnewsorganisationotheroverviewpluspreviewArtboard 185profilerefreshIconnewssearchsecurityPathStock downStock steadyStock uptagticktooltiptwitteruniversalityweb
Article

30 Jan 2018

Auteur:
Elhadji Ibrahima Thiam, Le Soleil (Sénégal)

Sénégal: Les orpailleurs réclament de nouveaux couloirs afin de développer leurs activités

"Kharékhéna : Les orpailleurs demandent de nouveaux couloirs ", 24 janvier 2018

a ministre des Mines et de la Géologie, Aïssatou Sophie Gladima, a bouclé sa tournée dans la région de Kédougou par Kharékhéna, un haut lieu d’orpaillage traditionnel. Devant l’autorité, les orpailleurs ont égrené un chapelet de doléances dont la plus pressante est l’extension des couloirs d’orpaillage...Pour accueillir leur hôte de marque et sa délégation, les orpailleurs se sont mobilisés...dès que la ferveur de l’accueil de la ministre est retombée pour laisser place aux discours d’usage, les doléances ont toutes portées sur l’amélioration des conditions de vie et de travail dans ce site qui, en quelques années, a vu sa population exploser...Le président des orpailleurs a insisté sur le problème d’accès à l’eau potable, l’érection d’une structure de santé « digne de ce nom », l’électrification de la zone, l’achèvement des travaux de la route, la réorganisation du secteur…mais surtout l’extension des couloirs d’orpaillage, c’est-à-dire ces zones affectées aux orpailleurs et qui sont délimitées par un arrêté de la ministère des Mines. « Les 27 hectares qui nous sont est affectés est trop infime pour tout ce beau monde. Nous voulons que ce couloir soit étendu jusqu’à 50 hectares », a-t-il dit...Le président du Conseil départemental de Saraya, Sadio Danfakha, a abondé dans le même sens, invitant les autorités à faire de cette demande des orpailleurs une priorité car « le couloir actuel n’a presque plus d’or ». Se félicitant de voir la ministre venir « tâter le terrain » et « discuter avec les populations », le député de Saraya, Mady Danfakha, l’a encouragée à soutenir davantage le secteur de l’orpaillage dont l’importance n’est plus à démontrer. « L’orpaillage est source de développement socioéconomique. C’est un rempart contre l’émigration clandestine et un pourvoyeur d’emplois. C’est donc un secteur qui mérite un soutien fort de la part des autorités », a-t-il argué...La ministre...leur a assuré...« Vous aurez de nouveaux couloirs mais cela ne se fera pas du jour au lendemain. Mes services vont faire les explorations nécessaires afin d’identifier les meilleurs sites à exploiter. Cela prendra du temps, je vous demande d’être patients »...« Le secteur mérite d’être mieux organisé afin qu’on puisse en faire un véritable levier de développement économique comme au Mexique et au Pérou où nous avons la même pratique d’orpaillage. Cela va permettre de pouvoir écouler l’or de Kharékhéna sur le marché international sans difficulté. Mais pour ce faire, il faut que les orpailleurs et les autorités travaillent en parfaite intelligence », a-t-elle ajouté.