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Article

13 Déc 2016

Auteur:
Marion Degeorges, Le Monde (France)

Travailleurs étrangers au Qatar : Amnesty International dénonce une « fausse réforme »

La kafala était, depuis longtemps, dénoncée par les défenseurs des droits de l’homme. Pour autant, la nouvelle loi ne les satisfait pas. Elle ne « change pas grand-chose », explique, dans un entretien au Monde, Sabine Gagnier, chargée de plaidoyer entreprises et droits humains à Amnesty International France…

Travaillez-vous avec les entreprises françaises implantées au Qatar ?

Oui…Depuis 2013, depuis que nous enquêtons sur le Qatar…[et avons] été en contact avec Vinci et Lafarge. Ils ont conscience des problèmes et ils nous exposent les mesures qu’ils sont en train de prendre...

Emploient-ils des travailleurs étrangers ?

Oui, via leurs filiales. Par exemple pour Vinci c’est la filiale qatarie QDVC. En ce moment ils travaillent beaucoup sur la question des agences de recrutement, qui demandent des frais excessifs aux travailleurs dans leur pays d’origine. Vinci a mené une enquête jusque dans les villages d’où proviennent les travailleurs népalais, par exemple, pour voir à quel moment des frais leur sont demandés. Ils ont ensuite essayé de payer toutes les agences de recrutement et expliqué aux travailleurs qu’ils n’avaient pas à payer pour être embauchés…