Rép. dém. du Congo: L'ex-province du Katanga est très polluée par les entreprises minières, selon des experts
Riepilogo
Date Reported: 12 Ago 2016
Location: Congo (Repubblica Democratica del)
Companies
Ruashi Mines (JV between Metorex and Gecamines) - Parent CompanyProjects
Ruashi Mine - OperationAffected
Total individuals affected: Number unknown
Community: ( Number unknown - Location unknown - Sector unknown , Gender not reported )Issues
Water pollution , Clean, Healthy & Sustainable Environment , Impacts on LivelihoodsResponse
Response sought: No
Source type: News outlet
"RD Congo : la pollution minière à Lubumbashi en pleine lumière", 12 août 2016
"Dans cette rivière, les poissons ont disparu depuis des lustres, tués par les acides et les rejets des mines", dit Héritier Maloba...« La pollution minière au Katanga...est une réalité indéniable », déclare...le député Bavon N’Sa Mputu Elima, qui fut ministre de l’Environnement de 2012 à 2014. Le toxicologue Célestin Banza, professeur à l’Université de Lubumbashi, dresse une longue liste de maladies dues selon lui à la pollution minière : troubles métaboliques et respiratoires, sensations de brûlure aux yeux et à la gorge, tumeurs diverses, malformations congénitales, stérilité…La population en témoigne. « On a la sensation de suffoquer en respirant », déclare ainsi Viviane Kibwe, mère de quatre enfants...Selon le Centre Carter...« l’ambiguïté » et « plusieurs faiblesses » du Code minier congolais de 2002 en matière de gestion durable des rejets ont favorisé les atteintes à l’environnement...Du côté des entreprises, on assure que la question environnementale est érigée « en règle d’éthique » par les sociétés minières, et qu’avant de se lancer dans une quelconque exploitation, « une étude approuvée de l’impact environnemental est un préalable », selon [le]...président de la Fédération des entreprises du Congo de l’ex-Katanga...Dans une enquête sur la pollution de deux quartiers de Lubumbashi menées avec des experts belges et publiée en 2012 par le Centre Carter, le Pr Banza relevait que les concentrations de cobalt, de cuivre, de plomb, voire d’uranium dans les urines, en particulier celles des enfants, « dépassent largement les valeurs de référence admises par l’Organisation mondiale de la santé » (OMS). [Se réfère à la Gécamines].