abusesaffiliationarrow-downarrow-leftarrow-rightarrow-upattack-typeburgerchevron-downchevron-leftchevron-rightchevron-upClock iconclosedeletedevelopment-povertydiscriminationdollardownloademailenvironmentexternal-linkfacebookfiltergenderglobegroupshealthC4067174-3DD9-4B9E-AD64-284FDAAE6338@1xinformation-outlineinformationinstagraminvestment-trade-globalisationissueslabourlanguagesShapeCombined Shapeline, chart, up, arrow, graphLinkedInlocationmap-pinminusnewsorganisationotheroverviewpluspreviewArtboard 185profilerefreshIconnewssearchsecurityPathStock downStock steadyStock uptagticktooltiptwitteruniversalityweb

This page is not available in Italiano and is being displayed in French

Article

27 Nov 2021

Author:
RFI

Serbie : Des vietnamiens travaillant pour l'entreprise chinoise Linglong auraient été victimes de travail forcé

"Serbie: des ouvriers vietnamiens réduits à l'esclavage dans une usine chinoise", 21 novembre 2021

...Ces 500 hommes [vietnamiens] vivaient dans un camp de conteneurs cachés dans une friche industrielle, non loin de la ville de Zrenjanin. Ils sont employés par l’entreprise chinoise de fabrication de pneus, Linglong, qui construit une grande usine en Serbie.

D'après les témoignages recueillis, ces travailleurs ont été recrutés directement au Vietnam, en leur faisant miroiter des emplois qualifiés et bien payés, et ils se sont retrouvés à travailler sur un chantier de construction, 26 jours par mois pour un salaire de misère. Leur employeur, Linglong, a pris leur passeport pour ne qu'ils ne quittent pas le pays et, depuis six mois qu'ils sont en Serbie, ils n'auraient touché qu'un seul salaire...

Devant le scandale, la société Linglong a évacué ces travailleurs vietnamiens vers une destination inconnue et le dernier groupe de 90 personnes a quitté le camp dimanche 21 novembre. Le camp où ils étaient logés ne comportait aucun équipement de chauffage, un seul groupe électrogène et deux salles de bain collectives et moisies d'humidité pour 500 personnes. Il n'y avait pas de cuisine, ni de salle à manger...

...[A]lors que le scandale prenait de l'ampleur, Linglong a décidé de mettre fin à l'affaire en relogeant ces employés vietnamiens et en leur rendant leur passeport. Tout s'est fait dans la plus grande opacité. Des vigiles en voiture étaient chargés d’empêcher les journalistes de circuler tandis que des minivans emmenaient les travailleurs vers une destination inconnue. Certains de ces Vietnamiens seraient logés dans un hôtel à Zrenjanin, mais là encore, des vigiles empêchent d’accéder à l'établissement...

[L'entreprise a nié toute responsabilité et a rejeté la faute sur les sous-traitants et les agences de recrutement au Vietnam]

Sequenza temporale