abusesaffiliationarrow-downarrow-leftarrow-rightarrow-upattack-typeburgerchevron-downchevron-leftchevron-rightchevron-upClock iconclosedeletedevelopment-povertydiscriminationdollardownloademailenvironmentexternal-linkfacebookfiltergenderglobegroupshealthC4067174-3DD9-4B9E-AD64-284FDAAE6338@1xinformation-outlineinformationinstagraminvestment-trade-globalisationissueslabourlanguagesShapeCombined Shapeline, chart, up, arrow, graphLinkedInlocationmap-pinminusnewsorganisationotheroverviewpluspreviewArtboard 185profilerefreshIconnewssearchsecurityPathStock downStock steadyStock uptagticktooltiptwitteruniversalityweb

이 페이지는 한국어로 제공되지 않으며 French로 표시됩니다.

기사

2017년 4월 28일

저자:
RFI

Cameroun: internet de retour dans l'Ouest

Une semaine après le rétablissement d'internet dans l'ouest du Cameroun, tout le monde n'a pas encore accès à une connexion. Le réseau avait été coupé au plus fort des protestations de la minorité anglophone contre le gouvernement. Et la mesure a duré 93 jours et les conséquences se font toujours sentir. Le gouvernement avait prévenu que la reprise serait progressive. Une semaine après le rétablissement officiel du réseau, l'accès à internet est parfois compliqué dans les régions de l'ouest anglophone. A certains endroits, internet est très lent. Un habitant de Bamenda explique que les fournisseurs offrent un accès gratuit jusqu'au 30 avril, et selon lui, le retour à la normale n'aura lieu qu'une fois que les abonnés recommenceront à payer. Certains sites sont aussi plus difficiles d'accès que d'autres, comme l'explique Qemal Affagnon de l'organisation Internet sans frontières : « Le problème par rapport aux connexions au niveau des réseaux sociaux, donc au niveau de Facebook notamment, on a eu quelques informations comme quoi ça allait marcher, pas très bien, donc il y avait quelques difficultés d’accès, donc ce sont des informations qu’on continue de collecter auprès de certaines sources sur place pour voir si, depuis l’annonce du rétablissement, internet est accessible de façon stable au Cameroun dans les régions concernées par la coupure précédemment. » Internet sans frontières souhaite aussi réparer les dégâts causés par cette mesure. Un jeune de la ville de Buea raconte qu'il venait de lancer un stage pour former 100 développeurs en janvier, mais le projet a été stoppé net par la coupure du réseau. Même si aucune entreprise n'a été obligée de fermer ses portes, les start-up de la région de Buea ont beaucoup souffert. Internet sans frontières estime les pertes à 4,5 millions de dollars et demande des dédommagements pour les entreprises concernées.

타임라인