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기사

2017년 3월 9일

저자:
Damien Glez, Jeune Afrique

Crise anglophone : une censure camerounaise 2.0.

En posture de fronde, la zone majoritairement anglophone du Cameroun est privée d’internet depuis de longues semaines. Indignation et résistance par… internet...Dans les deux régions où vit majoritairement la minorité anglophone du Cameroun, en bisbilles avec le pouvoir de Yaoundé...internet est totalement indisponible, en dehors des voies satellitaires. Un record en Afrique. Motif officiel ? La « préservation de l’ordre public », après la diffusion de « fausses informations » sur les réseaux sociaux…la coupure du web à Bamenda ou Buea apparaît comme une violation des droits de l’Homme. Elle est aussi une atteinte à la santé financière du Cameroun. L’ONG « Internet sans frontières » estime à 310 millions de francs CFA les pertes, par jour de coupure, pour le secteur économique...Face à la coupure du net, la maigre consolation est que le gouvernement ne peut plus espionner les communications électroniques. Ce qui est plus inquiétant, par contre, c’est que le ministère des Postes et des Télécommunications a commencé à utiliser les textos pour effaroucher les utilisateurs de téléphone, via des messages rappelant les peines encourues en cas de propagation de fausses nouvelles. 

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