L’arrêt brusque de l’activité d’orpaillage équivaudrait à envoyer des milliers de familles dans les griffes de l’extrême pauvreté La fermeture immédiate des sites d’orpaillage de Kédougou et de Tambacounda n’est pas du goût de la coalition nationale des organisations de la société civile...le coordonnateur [de la société civile sur la gouvernance des ressources minérales] Ibrahima Sory Diallo, a regretté «ce qui se passe présentement dans les zones aurifères» car, «les communautés auraient pu y être préparées». Depuis un peu plus d’une semaine, les forces de sécurité et de défense ont investi les sites d’orpaillage... [Pour M. Diallo], « les pouvoirs publics auraient pu, surtout dans un contexte ITIE (Initiative pour la transparence dans les industries extractives), organiser de larges concertations avec tous les acteurs (Asc, communautés, collectivités locales concernées, acteurs étatiques) afin d’examiner les meilleurs canaux de résolution des problèmes identifiés et que nous reconnaissons tous »...le fait d’arrêter cette activité, «ne serait-ce que le temps d’une rose, équivaudrait à envoyer des milliers de familles entières dans les griffes de l’extrême pauvreté et de son corollaire, la faim et les maladies surtout d’hivernage».