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Artigo

8 Jul 2014

Author:
IRIN

Les propriétaires terriens privés soulèvent l’indignation au Sénégal

Doudou Sow, petit exploitant, ne décolère pas. Cela fait dix ans, dit-il, que les agriculteurs sont évincés par un afflux d’investisseurs privés qui acquièrent des terres agricoles fertiles dans la vallée du fleuve Sénégal, où il cultive la terre depuis vingt ans. « Je ne comprends pas pourquoi des centaines d’hectares sont donnés à des étrangers, alors que la priorité devrait être de rendre ces terres accessibles à nos agriculteurs », a argué M. Sow...De 2000 à 2010, plus de 657 000 hectares de terres, soit près de 17 pour cent des terres arables du Sénégal, ont été accordés à 17 entreprises privées. D’après l’Institut panafricain pour la citoyenneté, les consommateurs et le développement (CICODEV), dix de ces entreprises sont sénégalaises et les sept autres sont étrangères...Dans un rapport de mai 2011, [l'ONG] l’Initiative prospective agricole et rurale (IPAR)...a mis en évidence l’important volume de transactions dans le nord du Sénégal...où 232 000 hectares auraient été accordés à des politiciens, des chefs religieux et des entrepreneurs privés ayant de solides soutiens politiques...Mariam Sow, coordinatrice du programme Protection de la nature de l’organisation non gouvernementale (ONG internationale Environnement et développement (ENDA)...affirme que la perte de terres agricoles dans des communautés rurales comme celle de Gandon démoralise les agriculteurs et n’apporte pas les bénéfices escomptés. « En perdant leurs terres, les petits paysans perdent une partie de leur identité », a fait valoir Mme Sow. « Au vu de la quantité des terres attribuées, la population locale se sent évincée tandis que seule une petite proportion des terres agricoles est vraiment cultivée. Les promesses de création d’emplois et d’infrastructures ne sont pas tenues. »