abusesaffiliationarrow-downarrow-leftarrow-rightarrow-upattack-typeburgerchevron-downchevron-leftchevron-rightchevron-upClock iconclosedeletedevelopment-povertydiscriminationdollardownloademailenvironmentexternal-linkfacebookfiltergenderglobegroupshealthC4067174-3DD9-4B9E-AD64-284FDAAE6338@1xinformation-outlineinformationinstagraminvestment-trade-globalisationissueslabourlanguagesShapeCombined Shapeline, chart, up, arrow, graphLinkedInlocationmap-pinminusnewsorganisationotheroverviewpluspreviewArtboard 185profilerefreshIconnewssearchsecurityPathStock downStock steadyStock uptagticktooltiptwitteruniversalityweb

Esta página não está disponível em Português e está sendo exibida em French

Artigo

23 Out 2024

Author:
Sandrine Blanchard, Deutsche Welle (Allemagne)

Les constructeurs automobiles n'encadrent pas suffisamment leurs chaînes d'approvisionnement en minerais nécessaires pour les batteries électriques, selon Amnesty International

"Batteries électriques : Amnesty International inquiète", 15 octobre 2024

Pour lutter contre le réchauffement climatique, la plupart des Etats industrialisés prônent une transition énergétique. L’idée est de passer, en quelques années, à une énergie décarbonée, c’est-à-dire qui ne soit plus émettrice de gaz à effet de serre et surtout de CO2. L’un des moyens d’atteindre une réduction des émissions de deux gigatonnes en dix ans (d’ici à 2035) serait de généraliser l’utilisation des véhicules électriques. Mais cette option pose aussi des problèmes en matière de droits humains et Amnesty International s’en inquiète...

La hausse de la demande en véhicules électriques dans les prochaines années est sans doute une bonne nouvelle pour l’environnement, mais peut-être moins pour les pays d’où proviennent les minerais dont les constructeurs automobiles ont besoin. Le cuivre, le cobalt, le coltan ou le lithium, par exemple. 

C’est ce que nous explique Kristina Hatas, spécialiste de l’économie et des droits humains chez Amnesty International Allemagne.   

"Dans les pays où sont extraites ces matières premières, il y a de nombreuses violations des droits humains. Par exemple, des conditions de travail sans sécurité, des problèmes de santé dus à ces conditions de travail, du travail forcé, des violations des droits des peuples autochtones… ou encore de la pollution qui conduit à son tour à des violations des droits fondamentaux, comme le droit à la nourriture ou à l’eau." 

D’où l’appel d’Amnesty International aux entreprises de prendre conscience de leur devoir de diligence. Cela signifie, explique Kristina Hatas, que "les entreprises identifient les risques d’impact de leurs activités et de leurs chaînes d’approvisionnement " sur l’environnement et sur les droits humains : qui sont leurs partenaires, quelles normes respectent-ils ou pas ? Où s’approvisionnent-ils ? Ensuite, prendre des mesures pour contrer les violations des droits humains où elles ont lieu et publier les résultats du suivi de ces mesures...

Dans le classement d’Amnesty International, les grands groupes allemands (VW, BMW et Mercedes Benz) obtiennent des résultats un peu meilleurs – ou moins mauvais – que les autres. Pour Kristina Hatas, cela s’explique par le fait qu’en Allemagne, il existe des lois contraignantes sur le devoir de diligence des entreprises.  

Mais Amnesty International ne croit pas aux "mesures sur la base du volontariat". 

"Nous attendons du gouvernement allemand qu’il applique avec rigueur la loi sur le devoir de diligence dans les chaînes d’approvisionnement, qui est en vigueur depuis l’année dernière. Cela implique aussi que l’organisme public de contrôle des entreprises réclame des rapports aux entreprises et qu’il vérifie sur place, soit systématiquement, soit en cas de doute sur des violations, par les entreprises, de leur devoir de diligence."

L'ONG réclame également l’application des directives de l’Union européenne. 

"Malheureusement, en ce moment, on assiste en Allemagne à un débat qui va dans le mauvais sens : on parle d’amollir la loi sur les chaînes d’approvisionnement, voire de l’abroger – ne serait-ce qu’en partie. Nous pensons que c’est une très mauvaise idée. Ce n’est pas de la bureaucratie inutile, il est question ici de gens et des droits de ces personnes", précise Kristina Hatas...

Privacy information

Este site usa cookies e outras tecnologias de armazenamento na web. Você pode definir suas opções de privacidade abaixo. As alterações entrarão em vigor imediatamente.

Para obter mais informações sobre nosso uso de armazenamento na web, consulte nossa Política de Uso de Dados e de Cookies

Strictly necessary storage

ON
OFF

Necessary storage enables core site functionality. This site cannot function without it, so it can only be disabled by changing settings in your browser.

Cookies analíticos

ON
OFF

Quando você acessa nosso site, usamos o Google Analytics para coletar informações sobre sua visita. A aceitação deste cookie nos permitirá entender mais detalhes sobre sua viagem, e melhorar a forma como nós colocamos as informações na superfície. Todas as informações analíticas são anônimas e não as utilizamos para identificá-lo. O Google fornece uma opção de não inclusão no Google Analytics para todos os navegadores populares.

Cookies promocionais

ON
OFF

Compartilhamos notícias e atualizações sobre empresas e direitos humanos através de plataformas de terceiros, incluindo mídias sociais e mecanismos de busca. Estes cookies nos ajudam a entender o desempenho destas promoções.

Suas escolhas de privacidade para este site

Este site usa cookies e outras tecnologias de armazenamento da web para aprimorar sua experiência além da funcionalidade básica necessária.