abusesaffiliationarrow-downarrow-leftarrow-rightarrow-upattack-typeburgerchevron-downchevron-leftchevron-rightchevron-upClock iconclosedeletedevelopment-povertydiscriminationdollardownloademailenvironmentexternal-linkfacebookfiltergenderglobegroupshealthC4067174-3DD9-4B9E-AD64-284FDAAE6338@1xinformation-outlineinformationinstagraminvestment-trade-globalisationissueslabourlanguagesShapeCombined Shapeline, chart, up, arrow, graphLinkedInlocationmap-pinminusnewsorganisationotheroverviewpluspreviewArtboard 185profilerefreshIconnewssearchsecurityPathStock downStock steadyStock uptagticktooltiptwitteruniversalityweb

Эта страница недоступна на Русский и отображается на French

Статья

16 Дек 2024

Автор:
Valentin Hugues, RFI

L'Afrique du Sud intensifie la lutte contre l'orpaillage illégal en condamnant plusieurs mineurs à des peines de prison

Sasha Lezhnev. Courtesy: ENOUGH Project/Flickr CC BY-NC-ND 2.0

"Afrique du Sud: 19 mineurs illégaux condamnés à des peines de prison", 16 décembre 2024

C’est une nouvelle étape dans la guerre menée par le gouvernement sud-africain contre les mineurs illégaux. « Il s'agit de mineurs arrêtés le mois dernier à Stillfontein. Les efforts incessants pour lutter contre l'exploitation minière illégale sont renforcés par ces condamnations. Parmi eux, il y a 14 ressortissants étrangers sans papiers du Lesotho, quatre du Mozambique et un du Zimbabwe, âgés de 20 à 40 ans », a détaillé Sabata Mokgwabone, le porte-parole de la police du Nord-Ouest.

Les 19 mineurs illégaux ont été condamnés à deux ans de prison avec un sursis de cinq ans, une durée pendant laquelle une arrestation pour activité minière illégale les enverrait directement en prison. Sans papiers, ils devraient prochainement être expulsés d’Afrique du Sud. Depuis octobre, la police a intensifié sa traque des mineurs illégaux. 

Récemment à Sabie, dans la province du Mpumalanga, au nord-est du pays, mais aussi toujours à Stilfontein à 1h30 de Johannesburg, la police encercle l’entrée de la mine depuis plusieurs semaines pour les forcer les mineurs à sortir et les arrêter. Il y aurait eu près de 1 500 arrestations en quatre mois d'après la police.

Sur place, les communautés locales continuent d’assister les mineurs, depuis peu, ils sont autorisés à faire descendre de la nourriture. Une action qui était jusqu’alors interdite par la police, pour affamer les mineurs et les forcer à refaire surface.