abusesaffiliationarrow-downarrow-leftarrow-rightarrow-upattack-typeburgerchevron-downchevron-leftchevron-rightchevron-upClock iconclosedeletedevelopment-povertydiscriminationdollardownloademailenvironmentexternal-linkfacebookfiltergenderglobegroupshealthC4067174-3DD9-4B9E-AD64-284FDAAE6338@1xinformation-outlineinformationinstagraminvestment-trade-globalisationissueslabourlanguagesShapeCombined Shapeline, chart, up, arrow, graphLinkedInlocationmap-pinminusnewsorganisationotheroverviewpluspreviewArtboard 185profilerefreshIconnewssearchsecurityPathStock downStock steadyStock uptagticktooltiptwitteruniversalityweb

这页面没有简体中文版本,现以French显示

文章

2019年9月25日

作者:
Catherine Morand, Le Courrier (Suisse)

Un analyste plaide pour la fin de l’«agrocolonialisme» en Afrique

"L’«agrocolonialisme» doit cesser!", 25 septembre 2019

A l’heure où des centaines de milliers de personnes, partout dans le monde, défilent pour la planète, alors que les conférences internationales consacrées au réchauffement climatique se multiplient, sur le continent africain, c’est business as usual. La ruée sur les terres agricoles ne connaît guère de trêve. De grands groupes agro-industriels, occidentaux, asiatiques, avec l’aimable complicité des gouvernements et des institutions financières internationales, continuent de faire main basse sur les terres des communautés, au profit de monocultures de palmiers à huile, accentuant encore davantage les changements climatiques dont l’Afrique ressent déjà dramatiquement les effets. C’est la double, triple, quadruple peine: les communautés rurales sont chassées de leurs terres, souvent manu militari, pour céder la place à des plantations industrielles... 

Mais pour les populations des pays concernés – le Liberia, le Cameroun, la République démocratique du Congo, la Côte d’Ivoire, le Nigeria, etc. –, les projets actuels de plantations industrielles de palmiers à huile sont perçus comme «un nouveau cycle d’occupation coloniale», selon les témoignages recueillis par Grain. Leurs terres leur sont enlevées, souvent par la force, «sans consultation ni consentement» préalables. Les plantations industrielles «détruisent leurs forêts et la biodiversité locale» et polluent leurs ressources en eau. Paradoxe: il est en outre interdit à ces populations de produire leur propre huile de palme, de manière artisanale et traditionnelle, comme elles le font depuis ­toujours...

Face à cet «agrocolonialisme»...la résistance s’organise. La lutte des communautés, dans le sud-ouest du Cameroun, a ainsi contraint le gouvernement à faire marche arrière. La société étasunienne Herakles Farms, qui avait négocié une concession de 73 000 hectares, s’est retirée, tout comme d’autres investisseurs potentiels. D’autres villageois camerounais sont parvenus à stopper l’expansion de plantations industrielles et mènent un long combat pour récupérer leurs terres. Au Liberia aussi, la résistance des communautés s’opposant à des plantations industrielles a permis de dissuader des entreprises de poursuivre leurs investissements...

隐私资讯

本网站使用 cookie 和其他网络存储技术。您可以在下方设置您的隐私选项。您所作的更改将立即生效。

有关我们使用网络存储的更多信息,请参阅我们的 数据使用和 Cookie 政策

Strictly necessary storage

ON
OFF

Necessary storage enables core site functionality. This site cannot function without it, so it can only be disabled by changing settings in your browser.

分析 cookie

ON
OFF

您浏览本网页时我们将以Google Analytics收集信息。接受此cookie将有助我们理解您的浏览资讯,并协助我们改善呈现资讯的方法。所有分析资讯都以匿名方式收集,我们并不能用相关资讯得到您的个人信息。谷歌在所有主要浏览器中都提供退出Google Analytics的添加应用程式。

市场营销cookies

ON
OFF

我们从第三方网站获得企业责任资讯,当中包括社交媒体和搜寻引擎。这些cookie协助我们理解相关浏览数据。

您在此网站上的隐私选项

本网站使用cookie和其他网络存储技术来增强您在必要核心功能之外的体验。