Facebook, un puissant outil de l'armée birmane devenu une menace
La page d’une chaîne de télévision officielle de l’armée a été bloquée par le réseau social dès le 2 février et Facebook a annoncé qu’il ferait tout pour “protéger la parole” de ceux qui critiquent le coup d’État militaire.
La Birmanie a aussi été classée “zone à risque” par Facebook ce qui, dans la nomenclature interne du groupe, signifie que des ressources supplémentaires peuvent être allouées pour traquer et bloquer les contenus haineux...
Et c’est peut-être aussi pour cette raison que l’armée a décidé de bloquer au plus vite l’accès à un outil qui, jusqu’à récemment, leur était très cher. Les militaires ont deviné qu’ils ne pouvaient plus compter dessus pour propager leur propagande impunément.