abusesaffiliationarrow-downarrow-leftarrow-rightarrow-upattack-typeburgerchevron-downchevron-leftchevron-rightchevron-upClock iconclosedeletedevelopment-povertydiscriminationdollardownloademailenvironmentexternal-linkfacebookfiltergenderglobegroupshealthC4067174-3DD9-4B9E-AD64-284FDAAE6338@1xinformation-outlineinformationinstagraminvestment-trade-globalisationissueslabourlanguagesShapeCombined Shapeline, chart, up, arrow, graphLinkedInlocationmap-pinminusnewsorganisationotheroverviewpluspreviewArtboard 185profilerefreshIconnewssearchsecurityPathStock downStock steadyStock uptagticktooltiptwitteruniversalityweb

這頁面沒有繁體中文版本,現以French顯示

文章

2017年2月5日

作者:
RFI

Cameroun: toujours pas d'internet dans l'ouest, la Silicon Mountain pénalisée

L'Ouest du Cameroun vit toujours sans Internet. Les connexions sont coupées depuis le 17 janvier, depuis l'interdiction de deux mouvements anglophones qui avaient appelé à des manifestations et des journées « ville morte ». Une sanction qui a un coût financier certain pour les particuliers et les entreprises. L'absence de réseau ne pèse pas seulement sur les échanges entre les habitants, elle pèse aussi très lourd sur l'économie, selon Internet sans frontières. « Concrètement ça pèse d’abord évidemment sur les entrepreneurs et notamment ceux de la ville de Buéa, que l'on appelle la Silicon mountain », explique à RFI Julie Owono, responsable Afrique de l'organisation Internet sans frontières. Le chef-lieu du Sud-Ouest du Cameroun accueille beaucoup d'entrepreneurs qui travaillent avec une connexion Internet, poursuit Julie Owono. Autres secteurs d'activité touchés, le secteur bancaire et celui des transferts d'argent qui utilisent aussi beaucoup le réseau en raison de la rapidité des transactions qu'il permet. « Il faudra affiner plus tard, une fois que la situation sera redevenue normale et ajouter évidemment les pertes observées par les opérateurs et les préjudices réclamés et subis par les individus, les personnes lambda », conclut Julie Owono qui estime que la coupure d'Internet dans les régions anglophones du Cameroun a coûté 675 000 euros en 15 jours.

時間線