abusesaffiliationarrow-downarrow-leftarrow-rightarrow-upattack-typeburgerchevron-downchevron-leftchevron-rightchevron-upClock iconclosedeletedevelopment-povertydiscriminationdollardownloademailenvironmentexternal-linkfacebookfiltergenderglobegroupshealthC4067174-3DD9-4B9E-AD64-284FDAAE6338@1xinformation-outlineinformationinstagraminvestment-trade-globalisationissueslabourlanguagesShapeCombined Shapeline, chart, up, arrow, graphLinkedInlocationmap-pinminusnewsorganisationotheroverviewpluspreviewArtboard 185profilerefreshIconnewssearchsecurityPathStock downStock steadyStock uptagticktooltiptwitteruniversalityweb

這頁面沒有繁體中文版本,現以French顯示

文章

2021年2月22日

Le trafic de l’or des zones de conflit - Carte de route vers un commerce responsable pour les entreprises et les gouvernements

L’explosion du prix de l’or a renouvelé l’intérêt pour la question de l’approvisionnement de ce métal précieux provenant des zones de conflit—qui finance des groupes armés et des réseaux criminels. Plus de 4 milliards de dollars d’or issu de zones de conflit ou à haut risque en Afrique centrale et de l’Est sont acheminés chaque année vers les marchés internationaux, y compris la Chine, les États-Unis, l’Inde, l’Europe et le Moyen-Orient. Les entreprises d’électronique, de bijoux, d’automobile et de services financiers risquent d’acheter de l’or provenant de zones de conflit et de risque en République centrafricaine (RCA), en République démocratique du Congo (RDC), au Soudan et au Soudan du Sud, par le biais des Émirats arabes unis (EAU), surtout à Dubaï. L’or issu de ces pays touchés par les conflits est principalement acheminé en contrebande vers des pays voisins—le Burundi, le Cameroun, le Kenya, l’Ouganda, le Rwanda et le Tchad—avant d’être exporté vers Dubaï et de finir en bijoux ou lingots d’or vendus dans le monde entier...

Des régulations internationales, des normes pour le devoir de diligence et des contrôles de l’industrie établis au cours de la dernière décennie pour combattre le commerce de l’or provenant des zones de conflit ont amélioré une prise de conscience de manière considérable. Toutefois, cinq obstacles principaux entravent une solution durable et présentent de nouvelles occasions pour les gouvernements et l’industrie d’exercer un impact.

Un manque de conséquences. Les affineurs et les commerçants vendant de l’or provenant des zones de conflit font face à peu de conséquences financières ou légales, voire aucune, pour leur contribution au conflit armé ou au pillage, en dépit des régimes de sanctions des États-Unis, de l’Organisation des Nations unies (ONU), de l’Union européenne (UE), des contrôles de l’industrie et des lois traitant de ces questions. ─ Des politiques faibles et mal appliquées à Dubaï et dans d’autres centres aurifères mondiaux; ─ Des taxes déséquilibrées sur l’exportation de l’or; ─ Des politiques décourageantes; et ─ Un manque de financement...

Recommandations ─ Établir des conséquences plus importantes pour le commerce de l’or provenant des zones de conflit; ─ Harmoniser les taxes sur l’exportation de l’or ; ─ Adopter le code CRAFT et se fournir auprès de mines artisanales libres de conflit; ─ Aider à formaliser un commerce responsable et libre de conflit et soutenir les mineurs artisanaux vulnérables...