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文章

2024年6月24日

作者:
FIDH et Oxfam

Ouganda : La FIDH et Oxfam s'inquiètent des arrestations de défenseurs de l’environnement qui dénoncent les impacts de l'exploitation du pétrole

"Réaction conjointe de la FIDH et Oxfam aux dernières arrestations de défenseur·es de l’environnement en Ouganda", 10 juin 2024

10 Juin 2024. En réponse aux arrestations en mai et juin 2024 d’activistes exprimant leurs inquiétudes sur l’exploitation pétrolière et l’East African Crude Oil Pipeline (Eacop), Andrew Bogrand, porte-parole d’Oxfam sur les questions de justice et ressources naturelles, a émis la déclaration suivante.

« Au cours des cinq dernières années, Oxfam et la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) n’ont cessé d’attirer l’attention sur les risques majeurs en matière de climat, d’environnement et de droits humains que présentent les projets pétroliers en Afrique de l’Est. Dans l’immédiat, nous sommes préoccupé·es par les menaces qui pèsent sur les défenseur·es des droits humains travaillant avec les communautés touchées par l’exploitation pétrolière et la construction de l’Eacop. Lors d’une récente mission organisée en avril 2024 sous la direction de nos partenaires locaux, Oxfam et la FIDH ont documenté de nombreux cas d’intimidation et de harcèlement présumés de dirigeant·es communautaires, de journalistes, d’étudiant·es et de militant·es.

Alors que les conclusions et recommandations complètes de cette mission ne seront pas partagées avant l’automne 2024, ceci est un appel aux entreprises, aux investisseurs et aux gouvernements pour qu’ils prennent des mesures urgentes.

Oxfam et la FIDH ont régulièrement exhorté la société française TotalEnergies, cheffe de file de ces projets en Ouganda, à développer des politiques sur l’espace civique plus fortes et conséquentes, en particulier pour les défenseur·es à risque.

En novembre 2022, TotalEnergies en Ouganda a publié une déclaration de soutien aux défenseur·es et a écrit au gouvernement ougandais pour "exprimer ses préoccupations" concernant une récente série de détentions. Cependant, les risques sont très clairs : les engagements existants pour protéger les défenseur·es doivent immédiatement se traduire en une politique et des pratiques plus efficaces. Les investisseurs qui restent exposés à ces projets doivent également faire pression pour obtenir de plus strictes mesures de responsabilisation et de protection des droits humains. »

Le 7 juin 2024, la FIDH a publié un appel urgent à travers son Observatoire pour la protection des défenseurs des droits humains, demandant la libération de Stephen Kwikiriza, qui a été enlevé par l’armée ougandaise. La FIDH a également appelé à la fin de tout harcèlement à l’encontre des défenseur·es actif·ves dans la région pétrolière de l’Ouganda.
 En septembre 2020, la FIDH a publié “Nouveaux gisements, même histoire ? À la croisée des chemins pour éviter la catastrophe en Ouganda”. Au même moment, Oxfam publiait Empty Promises Down the Line ? Une étude d’impact sur les droits de l’homme de l’oléoduc de pétrole brut d’Afrique de l’Est. Ces deux études d’impact sur les droits humains basées sur les communautés, ont mis en évidence les risques présents et futurs liés à ces projets pétroliers. Ils contenaient des recommandations aux entreprises et aux gouvernements pour éviter les violations de ces droits et la dégradation de l’environnement.