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Article

15 Apr 2015

Author:
RTBF (Belgique)

Le Parlement européen vote un texte faiblard contre les minerais de sang

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Les téléphones portables, les tablettes, les télévisions tuent... Ce ne sont pas des ondes ou des programmes dont il est question mais des minerais comme l'or, l'étain, le tungstène ou le coltan. Ce sont des matières premières essentielles à tous ces appareils électroniques. Des minerais qui suscitent beaucoup de convoitise et qui sont à l'origine de plusieurs conflits dans le monde. Pour limiter les trafics liés à ces précieuses matières premières, et limiter le financement illégal des groupes armés dans les zones de conflit, l'Europe veut organiser la traçabilité de ces minerais et ainsi permettre aux entreprises qui les achètent d'en connaître l'origine. C'est en tout cas la bonne intention de départ. A l'arrivée, le texte voté ce mardi matin en commission du commerce international du Parlement européen ne va pas tout régler. Loin de là. Et pour cause, il n'oblige pas l'industrie à vérifier obligatoirement l'origine de ces minerais. Ce qui est proposé, c'est juste un mécanisme volontaire qui permet aux entreprises qui le veulent d'être transparentes sur l'origine des matières premières utilisées. Et la Commission publiera chaque année une liste des entreprises qui jouent le jeu de la transparence...Pour l'eurodéputée socialiste Maria Arena, cela rend le texte du projet de loi européen tout à fait inefficace : "Le texte qui est sur la table aujourd'hui ne répond pas à l'objectif de base, c'est à dire de garantir la traçabilité des minerais depuis le départ, c'est à dire faire en sorte que les entreprises n'exploitent plus des minerais du sang. Et d'autre part, le texte introduit des distorsions de concurrence par rapport à des entreprises européennes. C'est à dire qu'il impose des choses à une toute petite partie des entreprises, qui se trouvent être européennes, et pas à d'autres entreprises. Et donc, il y a une réelle distorsion de concurrence à l'intérieur du marché européen".

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