La mise à jour des archives du cabinet panaméen Mossack Fonseca par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) a révélé l’ampleur des recours aux sociétés offshore par les élites économiques et politiques du monde entier dans le but de dissimuler leurs avoirs et des pratiques de détournement de fonds publics...La Campagne constate, qu’au niveau de la région Afrique centrale, plusieurs personnalités publiques ont été citées. Cependant, le gouvernement congolais n’a pas, pour sa part, réagi, ni donné de quelconques suites, y compris judiciaires, aux éléments révélés par les « Panama Papers » qui renforcent pourtant certaines allégations déjà existantes de détournement de fonds publics concernant plusieurs personnalités politiques congolaises...Au Congo, les autorités sont restées totalement indifférentes et ne semblent pas vouloir faire la lumière sur la présence de noms de personnalités politiques congolaises de premier plan dans les archives du cabinet Mossack Fonseca. Certains documents semblent pourtant appuyer et renforcer les révélations faites par la Déclaration de Berne en février 20151 concernant un contrat de vente de produits raffinés accordé par la CORAF dans des circonstances douteuses au négociant suisse Philia. De fortes suspicions de clientélisme et de corruption pèsent sur ce contrat depuis lors, tandis que ni la CORAF, ni le gouvernement n’ont pu apporter de réponse claire, malgré de nombreuses demandes de Publiez ce que vous payez - Congo... Publiez ce que vous payez - Congo demande...l’ouverture d’une enquête judiciaire indépendante concernant les différentes allégations d’évasion fiscale, de corruption et de détournement de fonds publics soulevées par les révélations de l’affaire des « Panama Papers » ;- La mise à disposition du Comité Exécutif de l’ITIE Congo des moyens nécessaires pour mettre en oeuvre la nouvelle norme...