abusesaffiliationarrow-downarrow-leftarrow-rightarrow-upattack-typeburgerchevron-downchevron-leftchevron-rightchevron-upClock iconclosedeletedevelopment-povertydiscriminationdollardownloademailenvironmentexternal-linkfacebookfiltergenderglobegroupshealthC4067174-3DD9-4B9E-AD64-284FDAAE6338@1xinformation-outlineinformationinstagraminvestment-trade-globalisationissueslabourlanguagesShapeCombined Shapeline, chart, up, arrow, graphLinkedInlocationmap-pinminusnewsorganisationotheroverviewpluspreviewArtboard 185profilerefreshIconnewssearchsecurityPathStock downStock steadyStock uptagticktooltiptwitteruniversalityweb
Article

27 Mai 2014

Auteur:
Deutsche Welle (Allemagne)

Accord entre le Niger et Areva

Voir tous les tags

Le Niger et Areva...ont signé lundi un accord de partenariat stratégique. Ledit accord garantit l'exploitation des mines d'uranium d'Arlit et d'Akouta, situées dans le nord du pays. Si le gouvernement a salué la signature de cet accord, qualifié de « gagnant-gagnant », plusieurs clauses de ce partenariat suscitent des polémiques dans le pays. Areva a accepté que la loi minière de 2006 [lui] soit appliquée...[mais elle sera exemptée] de TVA. Une clause que dénonce Nou Arzeka, membre du collectif « Sauvons le Niger », une plateforme de la société civile nigérienne: « Le gouvernement du Niger n'a pas été capable de leur imposer cette TVA, parce que le Niger est depuis 2012 un pays producteur et exportateur de pétrole. Or, maintenant qu'on n'importe plus la TVA, celle-ci est en principe applicable sur tous les produits de consommation intérieure. » Autre sujet de controverse, le nouveau report de l'exploitation de l'énorme gisement d'Imouraren...Là également, l'Etat du Niger s'est fait « grugé » par le groupe français, estime Souley Agi...professeur de sciences politiques à l'université Abdou Moumouni' de Niamey. « La réalisation de la route de Tawa à Arlit à laquelle Areva va contribuer à hauteur de 90 millions d'euros n'était pas prévue. Il était question que l'État demande à Areva de financer entièrement ce tronçon là. C'est un manque à gagner pour l'État. Ensuite, ce sont des questions sanitaires et environnementales. Là aussi, il n'y a pas de chiffres assez précis pour pouvoir montrer si Areva va devoir participer.» [dit-il].