A l’issue d’un ultime round de négociations...les trois parties - le gouvernement burkinabè, True Gold et les populations sont parvenus à un accord. True Gold, société canadienne, qui a vu ses installations saccagées pour des pertes estimées à plus de 4 milliards de F CFA, par les populations qui craignaient que les travaux de la mine n'impactent les lieux saints (Mosquée et tombes), a été autorisée à reprendre les travaux de construction de sa mine. Signés conjointement par le ministre en charge des mines...le Cheick de  Ramatoulaye, Aboubacar Maïga II et le directeur général de la société minière...l’accord décline les engagements des trois parties. «Le gouvernement s’engage à assurer la sécurité des biens, des personnes et des lieux sacrés et à veiller au respect des engagements qui seront pris par toutes les parties prenantes. Au niveau de la mine, la société s’engage à travailler à une exploitation apaisée et à prendre les engagements pour la résolution de toutes les préoccupations qui seront contenues dans la responsabilité sociale de l’entreprise. Le Cheick de Ramatoulaye, lui aussi, s’engage  à donner sa caution à la continuité des travaux de la mine et surtout à prôner le dialogue pour tous les différends qui vont exister et à apaiser le climat social dans la région»...