abusesaffiliationarrow-downarrow-leftarrow-rightarrow-upattack-typeburgerchevron-downchevron-leftchevron-rightchevron-upClock iconclosedeletedevelopment-povertydiscriminationdollardownloademailenvironmentexternal-linkfacebookfiltergenderglobegroupshealthC4067174-3DD9-4B9E-AD64-284FDAAE6338@1xinformation-outlineinformationinstagraminvestment-trade-globalisationissueslabourlanguagesShapeCombined Shapeline, chart, up, arrow, graphLinkedInlocationmap-pinminusnewsorganisationotheroverviewpluspreviewArtboard 185profilerefreshIconnewssearchsecurityPathStock downStock steadyStock uptagticktooltiptwitteruniversalityweb
Article

5 Nov 2014

Auteur:
Anna Basse, Le Quotidien (Sénégal)

Révision du code minier : La société civile dénonce un processus non inclusif

Voir tous les tags

Les récriminations des organisations de la Société civile visent avant tout un vice de méthode localisé dans le caractère non participatif et non inclusif du processus en amont de la révision du code minier. Elles accusent dans la déclaration qui scellent leurs observations : «Nous craignons fortement que les résultats soient biaisés et limitent ainsi l’atteinte des objectifs de développement durable du secteur et ne tiennent compte que des intérêts du gouvernement et des entreprises minières sans aucune considération des préoccupations et aspirations des communautés locales et de la Société civile.»...Gaspard Onosal, coordonnateur pour la région de Dakar et représentant de Graradep, déclare d’office : « Nous membres de la Société civile, nous avons constaté que ce code minier subit cette révision en l’absence de la Société civile, en l’absence des communautés, en l’absence des populations concernées par ce code.» El Hadji Abdoulaye Seck, coordonnateur adjoint de la coalition, détaille : « On n’a aucune confiance dans le processus en cours. Nous voulons interpeller le gouvernement sénégalais à travers la commission de réforme du code minier. Nous voulons relever les difficultés avec le processus de révision du code minier. Ces derniers temps, il y a eu beaucoup de manifestations des populations des principales régions minières, Matam, Kédougou, Tamba et Thiès. L’essentiel de ces préoccupations font état de perte de terres, d’absence de bénéfices sur les ressources qui sont générées par les exploitations des ressources... La difficulté majeure et l’essentiel des préoccupations trouvent leur cause dans le code minier...[qui] ne prend pas en compte les intérêts des populations. Aucune disposition ne fait référence à l’obligation de rendre des comptes.»

Chronologie